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Ase
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MessagePost� le: 22 Mai 2004 19:28    Sujet du message: Répondre en citant

Les secrets de l'Aurora

Mercredi 15 mars 2003, 21H GMT, Zone 51, Groom Dry Lake Air base, Nevada, USA: un van climatis� blanc se gare sous un immense
avion triangulaire noir, sans aucune marque distinctive, � l'entr�e de la piste de 12 km (la plus longue du monde) de la base. �trangement, malgr� la chaleur du d�sert, l'avion est recouvert de givre et entour� d'un brouillard blanc de condensation lui donnant une allure fantomatique.
Deux officiers de l'US Air Force, engonc�s dans des combinaisons oranges pressuris�es (les m�mes que celles des astronautes de la navette spatiale), quittent le van et int�grent le cockpit en tandem du grand avion noir. Sur leur �paule droite, leur insigne d'escadrille : une t�te d'oiseau "road runner" (l'oiseau Bip-Bip du dessin anim� Bip-Bip et le coyotte) entour�e de l'inscription en lettres dor�es sur fond noir "Space
Defense Command - Road Runners Squadron". Apr�s avoir salu� l'�quipage d'un familier "bip-bip suckers!", l'ing�nieur m�canicien v�rifie la fermeture du cockpit totalement opaque � l'exception d'une petite
verri�re, r�tractable en vol, � trois facettes aux reflets dor�s.
Peu apr�s, le son lugubre des sir�nes d'alerte retentit sur toute la base de la zone 51, afin que le personnel se mette � l'abri dans les b�timents. Un h�licopt�re UH60 Blackhawk, noir et sans immatriculation, survole la base � basse altitude, v�rifiant avec sa cam�ra thermique qu'aucun �tre vivant ne se trouve � moins de 1 km de la piste. En effet, au d�collage, les pulsations infrasoniques de l'avion sont mortelles � moins de mille m�tres. Apr�s avoir allum� les quatre r�acteurs le pilote enclenche la post-combustion puis la super postcombustion.

D'immenses flammes bleues de 90 m�tres acc�l�rent le pur sang noir � 450 km/h sur la piste, dans un sifflement grave et puls� (comparable au son �mis en soufflant dans une bouteille) qui fait trembler tous les b�timents de la base. Au bout de cinq kilom�tres, l'avion se cabre enfin doucement � 11 degr�s et s'arrache du sol. Dans un grondement dantesque, capable de briser des vitres � plus de 50 km, il pointe son nez
� 72 degr�s vers le ciel. L'avion le plus secret du monde, l'hypersonique spatial XR7 AUR0RA, vient de d�coller. Il atteint en quelques minutes une altitude de 30 km et la vitesse de 3500 km/h (mach 3,2), soumettant son �quipage � une acc�l�ration de trois G. (trois fois la pesanteur terrestre). � cet instant, l'ordinateur de bord commande l'arr�t des turbor�acteurs et l'allumage des stator�acteurs qui le font bondir � la vitesse de mach 4 et � l'altitude de 40 km. Puis c'est au tour des fus�es, int�gr�es aux stator�acteurs, de s'allumer durant une dizaine de secondes. Le m�thane et l'oxyg�ne liquide inject�s dans les chambres de combustion acc�l�rent l'Aurora � mach 8 (10 000 km/h) et � 60 km d'altitude. Simultan�ment, l'ordinateur enclenche le syst�me de propulsion magn�tohydrodynamique (MHD). Plus de 100 m�gawatts d'�nergie �lectrique sont inject�s dans les milliers d'�lectrodes recouvrant l'avion, l'entourant d'un plasma lumineux dor� qui le fait ressembler � une �toile filante. L'Aurora file vers l'Atlantique Nord en rebondissant sur les ondes de choc qu'il g�n�re autour de lui, atteignant l'altitude de 87 kilom�tres dans le vide spatial et redescendant � 60 km pour un nouveau rebond de 450 km de longueur.

Au milieu de l'Atlantique, l'avion commute son propulseur MHD en mode freinage ce qui lui permet de ralentir � 900 km/h et de descendre � l'altitude de 12 000 m�tres. Il est alors � l'ouest de l'�cosse o� l'attendent un avion ravitailleur KC 135 et deux avions F 15 d'escorte. Apr�s �tre remont� � 60 km et � mach 8, l'Aurora met le cap sur l'Irak qu'il atteint en vingt minutes. Derri�re le pilote, l'officier en charge des syst�mes d'espionnage �lectronique et de s�curit�, le RSO (Reconaissance and Security Officer), interrompt les impulsions du propulseur MHD afin que le plasma entourant l'avion soit transparent aux fr�quences de son radar � balayage lat�ral (SAR). Avec une r�solution d'image de 50 cm, les ondes du radar p�n�trent le sol de la ville de Bagdad de plusieurs dizaines de m�tres, donnant une image pr�cise des concentrations d'�tres humains dans les PC de commandementsouterrains de Saddam Hussein.
L'antenne de transmission satellite � r�seau de phase plac�e sur le dos de l'avion, pr�s du bord de fuite, transmet en temps r�el les donn�es du radar au PC des troupes am�ricaines du Moyen-Orient, en Floride. En moins de quatre minutes, les ordinateurs du commandement de Floride ont d�tect� la pr�sence de membres de l'�tat-major irakien dans deux
des PC souterrains gr�ce aux donn�es du radar. Douze minutes plus tard, quatre bombes JDAM � guidage satellite percutent les PC en plein centre de Bagdad. Moins de quatre heures apr�s son d�collage, l'Aurora se pose � Groomlake, sa mission accomplie. La deuxi�me guerre du Golfe vient de commencer...
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Ase
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MessagePost� le: 22 Mai 2004 19:29    Sujet du message: Répondre en citant

Introduction

Il existe aux �tats-Unis trois cercles de secrets militaires.
-Le troisi�me cercle, le plus ext�rieur, recouvre tous les secrets militaires dont on soup�onne l'existence dans la presse et les m�dias. Ces secrets incluent les armes nucl�aires, les avions invisibles aux radars, les moyens de communication et les radars les plus sophistiqu�s, les missiles antimissiles et antisatellites ainsi que les armes � faisceau laser et � ondes radio.
-Le second cercle est totalement ignor� de la presse et souvent m�me des gouvernements, il inclue la propulsion magn�tohydrodynamique et �lectrocin�tique, les armes plasma � faisceau d'�nergie dirig�e,
les sources d'�nergie � antimati�re ainsi que les armes � antimati�re.
-Le premier cercle est totalement ignor� des gouvernements et des scientifiques,� l'exception de la Russie et de la Chine, il recouvre les v�hicules � antigravit�, les armes �lectromagn�tiques scalaires, le pompage de l'�nergie quantique du vide ainsi que les premi�res exp�rimentations en laboratoire du voyage spatio-temporel � vitesse supraluminique par translation dans un espace g�mellaire (espace �nentiomorphe de Sakharov-Petit) ou par modulation de la densit� temporelle.
Cet article, ainsi que les deux suivant, d�tailleront les r�alisations a�rospatiales les plus significatives des technologies du deuxi�me cercle. Vous d�couvrirez dans les lignes qui suivent les secrets d�taill�s, dont
certains sont r�v�l�s ici pour la premi�re fois, du programme d'avion spatial hypersonique militaire Aurora. Beaucoup de choses inexactes ayant �t� publi�es sur le programme Aurora, ne soyez pas surpris(se) si certaines des informations de cet article contredisent formellement des informations publi�es sur l'Internet. Les d�tails techniques approfondis donn�s par l'auteur dans cet article proviennent de sources extr�mement fiables, en particulier d'informations directes donn�es par des ing�nieurs ayant travaill� � ce programme.
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Ase
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MessagePost� le: 22 Mai 2004 19:31    Sujet du message: Répondre en citant

Historique du programme Aurora:

Les recherches civiles et militaires sur le vol hypersonique (vitesses sup�rieures � 5000 km/h) ont commenc� d�s le milieu des ann�es 50 et n'ont pas cess� depuis. Au milieu des ann�es 50, des laboratoires d'a�rodynamique am�ricains et russes d�couvrent qu'il est th�oriquement possible d'�carter le plasma br�lant qui entoure un avion hypersonique en envoyant � l'avant de celuici des ondes radio de haute puissance ou des courants �lectriques � tr�s haute tension.

Toutefois, ce sont deux exp�riences, r�alis�es dans les ann�es 70, qui convaincront les militaires am�ricains de lancer le programme Aurora. La premi�re de ces exp�riences fut r�alis�e en France, en 1975 et 1976, par l'astrophysicien fran�ais Jean-Pierre Petit. Pour la premi�re fois au monde, il r�ussit � rendre r�gulier (laminaire) un �coulement fluide turbulent autour d'un profil � l'aide d'un champ magn�tique associ� � un champ �lectrique (magn�tohydrodynamique ou MHD). Il est aussi le premier, en m�me temps qu'un laboratoire russe, � ma�triser l'acc�l�ration et le ralentissement d'un gaz hypersonique par MHD. Jean-Pierre Petit est aussi l'inventeur (en 75) d'une g�om�trie r�volutionnaire des �lectrodes et des �lectroaimants utilis�s en magn�tohydrodynamique, baptis�e configuration pari�tale.

La deuxi�me exp�rience fut r�alis�e en 1978 par le physicien russe Klymov � l'institut de m�canique des fluides de Moscou, elle consistait � s�parer de mani�re contr�l�e un plasma � haute vitesse et haute
pression � l'avant d'un v�hicule hypersonique � l'aide d'ondes radar de haute puissance ou de d�charges � haute tension.
Cette m�thode de s�paration des plasmas est d'ailleurs baptis�e "effet Klymov".
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MessagePost� le: 22 Mai 2004 19:31    Sujet du message: Répondre en citant

D�nomination des programmes:

Avant de d�tailler le programme Aurora, un bref rappel des r�gles de d�nomination des programmes ultrasecrets am�ricains semble utile. Avant de r�aliser un prototype, un programme exploratoire th�orique et technique est en effet mis en place et porte un nom dont le seul but est de ne donner aucune indication sur son contenu r�el. Par exemple, le programme de recherche sur les technologies de furtivit� radar fut baptis� Have Blue, alors que le programme de mise au point de l'avion furtif F117 qui d�coulait directement de ces recherches fut baptis� Senior Trend. La mise au point des technologies du bombardier strat�gique B2 Spirit se fit dans le cadre du programme Sabre Penetrator, alors que la mise au point du bombardier lui-m�me se fit dans le cadre d'un programme baptis� Senior Ice. Ainsi, le nom Aurora d�signe en r�alit� le programme a�rospatial ayant permis la mise au point de l'ensemble des techniques magn�tohydrodynamiques qui d�boucheront plus tard sur au moins trois v�hicules diff�rents : le d�monstrateur hypersonique spatial abusivement nomm� Aurora ; un drone bombardier hypersonique (le TR3A) ; un missile de croisi�re hypersonique de forme disco�dale.
Le d�monstrateur hypersonique que l'on appelle abusivement Aurora, porte en r�alit� le nom de XR7 "Gaspipe" et son programme de d�veloppement a �t� baptis� Senior Citizen. Toutefois, comme tout le monde l'appelle Aurora, l'auteur continuera dans cet article � l'appeler Aurora.

Le programme Aurora est d�cid� en 1975 et ne commence r�ellement qu'en 1978 avec les tests en vol de diff�rentes maquettes hypersoniques du constructeur Lockheed Martin. Ces maquettes propuls�es sont largu�es en vol depuis le dos d'un SR71. En f�vrier 1983, les premiers tests des moteurs en grandeur r�elle de l'Aurora commencent sur la base de Groomlake dans le Nevada. C'est aussi � cette date que de nouveaux b�timents, d�di�s � l'Aurora, sont construits sur la base.
Les premiers vols de l'Aurora ont lieu en 1986 mais se limitent � la vitesse de mach 6 (7000 km/h) car l'avion n'est pas encore �quip� de son syst�me magn�tohydrodynamique.

Le premier vol de l'Aurora avec son syst�me magn�tohydrodynamique intervient au mois d'ao�t 1989 et la premi�re croisi�re � mach 8 en d�cembre 1989.
Quatre campagnes d'essais et de mise au point de l'avion se d�rouleront respectivement en novembre 91, f�vrier, ao�t et octobre 1992. Alors que l'Aurora devait entrer en service op�rationnel dans la neuvi�me escadre de reconnaissance strat�gique � la base de Beale en Californie, des probl�mes techniques, insurmontables � l'�poque, obligent l'arm�e am�ricaine � renoncer � l�utiliser comme rempla�ant de l'avion espion SR71.
L'Air Force renonce ainsi aux 27 Aurora qui devaient �tre construits entre 1993 et 2000.
Ceci explique la remise en service actif, au mois d'ao�t 1994, de trois avions SR71. Les deux prototypes Aurora d�j� construits sont affect�s au Space Defense Command (commandement de guerre spatiale) et stationn�s � Groomlake. Ils sont pilot�s par des astronautes militaires, d�tach�s de l'US Air Force et form�s dans une acad�mie militaire secr�te � Colorado Springs. Les Aurora ne sont plus utilis�s dans des missions militaires r�elles qu'� titre exp�rimental.

En 2001, ont �t� lanc�s deux programmes distincts qui succ�dent au programme Senior Citizen. Le premier d'entre eux, baptis� Falcon (Force Application from Continental US ou projection de force depuis le territoire am�ricain), comprend la mise au point de deux v�hicules hypersoniques distincts.
Le deuxi�me programme, baptis� Rascal (Responsive Access, Small Cargo, Affordable Launch ou syst�me de lancement de charges l�g�res, �conomique, � haute disponibilit�) porte sur la mise au point d'un
lanceur spatial MHD r�utilisable. Pour des raisons �conomiques, l'Air Force a confi� � la NASA la mise au point d'un des v�hicules du programme Falcon, le X.43, sans toutefois partager les techniques
magn�tohydrodynamiques avec elle. La maquette du X.43 a vol�, propuls�e par son superstator�acteur, � mach 7,4 au d�but de l'ann�e 2004.

Le mod�le grandeur nature, � propulsion magn�tohydrodynamique, devrait voler en 2009 sous le nom de HCV Falcon (Hypersonic Cruise Vehicle ou v�hicule de croisi�re hypersonique).
Le second v�hicule du programme Falcon est un planeur hypersonique, le CAV (Common Aerospace Vehicle ou v�hicule a�rospatial polyvalent), largu� depuis un Falcon et capable de d�livrer trois bombes guid�es par satellite avec une pr�cision de trois m�tres.

Le programme Rascal d�bouchera, en 2015, sur la mise en service d'un avion hypersonique et magn�tohydrodynamique, le SLV (Space Launch Vehicle ou v�hicule de lancement spatial) capable de voler � mach 23 et de l�cher un deuxi�me �tage plac� sur son dos contenant la charge � mettre en orbite.
Le deuxi�me �tage sera l'une des mini navettes en cours de d�veloppement.
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Ase
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MessagePost� le: 22 Mai 2004 19:32    Sujet du message: Répondre en citant

Le XR7 Aurora:

L'aile delta de l'Aurora a un angle de 75 degr�s pour une envergure de 23m et une longueur de 41 m. La hauteur maximum de l'avion (train rentr�) est de 7,3m, ses deux d�rives ayant une hauteur de 2,3m. Quatre
turbor�acteurs General Electric F118-GE- 100, modifi�s pour fonctionner au m�thane, prennent place sous le fuselage. Ils sont �quip�s d'une tuy�re sp�ciale, de forme rectangulaire, contenant un syst�me
de postcombustion ainsi qu'un �tage de super postcombustion assurant une pouss�e unitaire maximum de 19 tonnes (la pouss�e unitaire �tant de 10 tonnes sans postcombustion). Quatre stator�acteurs sont plac�s sous les quatre turbor�acteurs.
La vitesse maximale de l'Aurora varie selon son mode de propulsion. Avec ses seuls r�acteurs, sans postcombustion, sa vitesse maximale est d'environ mach 1. Si il active la super postcombustion, sa vitesse maximale passe � mach 3,4. Pour aller plus vite, l'Aurora doit tout d'abord fermer par des volets les entr�es d'air et les tuy�res de ses turbor�acteurs. Il peut alors allumer ses stator�acteurs qui lui autorisent une vitesse maximum de mach 4. En injectant, en plus du m�thane, de l'oxyg�ne liquide dans les chambres de combustion des stator�acteurs, ceux-ci se transforment en propulseurs fus�e et permettent d'atteindre la
vitesse de mach 8. Pour entretenir sa vitesse de mach 8, l'Aurora doit imp�rativement �teindre le mode fus�e et le remplacer par une acc�l�ration des gaz des tuy�res gr�ce � la magn�tohydrodynamique. Pour que les gaz puissent �tre acc�l�r�s par le syst�me magn�tohydrodynamique, ils doivent �tre conducteurs de l'�lectricit� (ionis�s). C'est pourquoi le m�thane est m�lang� � de faibles quantit�s de c�sium avant d'�tre inject� dans les chambres de combustion des stator�acteurs.

Voyons maintenant le principe de fonctionnement des stator�acteurs de l'Aurora. � 10 000 km/h, l'air ne peut plus suivre les contours de l'avion et forme ce que l'on appelle des ondes de choc. Ces ondes de choc ressemblent � des "murs" d'air superpos�s et inclin� au-dessus et en dessous de l'avion � des angles de plus en plus ferm�s au fur et � mesure que la vitesse augmente.
Gr�ce au g�n�rateur magn�tohydrodynamique, la rampe plac�e sous le ventre de l'avion ralentit progressivement la vitesse de ces ondes de choc, ce qui fait que leur vitesse n'est plus que d'environ 7000 km/h
� l'entr�e des stator�acteurs. Quoique plus lente, cette vitesse g�n�re encore plusieurs ondes de choc dans l'entr�e du stator�acteur.
C'est pourquoi un ralentisseur magn�tohydrodynamique suppl�mentaire est plac� dans l'entr�e d'air du stator�acteur, permettant ainsi � l'air d'entrer � moins de 5000 km/h dans celui-ci. Cette vitesse, m�me si elle para�t �lev�e, est id�ale pour un rendement optimum du stator�acteur.
En effet, c'est le passage dans une entr�e d'air se r�tr�cissant qui assure la compression de celui-ci � l'int�rieur du stator�acteur, transformant ainsi de la vitesse en pression.
Une fois comprim� puis enflamm� dans la chambre de combustion, l'air subi une expansion qui l'acc�l�re dans la tuy�re d'�jection. Il est alors acc�l�r� encore plus par l'acc�l�rateur magn�tohydrodynamique
� une vitesse que l'auteur ignore, celle-ci restant un secret bien gard� par l'arm�e am�ricaine. On pourrait se demander pourquoi ne pas freiner l'air � vitesse supersonique, ce qui aurait permis de se passer des stator�acteurs et de faire p�n�trer l'air directement dans les turbor�acteurs de l'Aurora. Ce n'�tait malheureusement pas possible car, d'une part le rendement des supraconducteurs de l'Aurora est insuffisant, d'autre part le pontage magn�tohydrodynamique entre le ralentisseur MHD � l'avant des moteurs et l'acc�l�rateur � l'arri�re des tuy�res n'aurait pas fourni assez de courant pour acc�l�rer suffisamment les gaz des turbor�acteurs afin d'obtenir la pouss�e requise. Il a �t� dit � l'auteur, que m�me dans les quinze ann�es qui viennent, les ing�nieurs militaires am�ricains n'esp�raient pas d�passer une division par deux de la vitesse de l'air gr�ce � la MHD. Ceci explique pourquoi les �tats-Unis d�pensent tant de moyens pour mettre au point des superstator�acteurs capables de fonctionner � mach 10 (voir � mach 14) sans freinage MHD, car pour propulser un avion spatial � mach 27 (vitesse souhait�e pour les futurs avions spatiaux) le freinage magn�tohydrodynamique ne permettra qu'un ralentissement � mach 10 de l'air arrivant � mach 27.
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Ase
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MessagePost� le: 22 Mai 2004 19:33    Sujet du message: Répondre en citant

Les secrets technologiques de l'Aurora:

L'auteur n'a pu r�colter qu'un nombre limit� de donn�es techniques fiables sur les technologies utilis�es dans la construction de l'Aurora. Ne vous attendez donc pas � voir expos� ici la totalit� des d�tails de construction de l'avion. Toutefois, apr�s une enqu�te minutieuse et difficile, il a �t� possible de d�terrer certains de ses secrets les plus importants. Ce que l'on sait de l'Aurora c'est que la surface de son fuselage et de ses ailes est tr�s probablement en titane.
On sait aussi que beaucoup de pi�ces de l'avion ont �t� emprunt�es � des avions existants. Par exemple, les instruments du poste de pilotage sont des versions adapt�es des instruments de bord des avions F16, F18 Hornet et B2 Spirit. On sait aussi que les verri�res du cockpit sont faites des m�mes mat�riaux que les hublots de la navette spatiale. De m�me, son train d'atterrissage est celui de la navette et ses turbor�acteurs sont des versions modifi�es et am�lior�es des r�acteurs du B2 Spirit. On sait enfin que ses cam�ras de reconnaissance et son radar � ouverture synth�tique sont strictement les m�mes que ceux du Lockheed Martin SR71. En ce qui concerne les fabricants de l'avion, des dizaines de
compagnies am�ricaines ont particip� au programme sans savoir, pour la plupart d'entre elles, qu'elles fabriquaient des pi�ces de l'Aurora. Seuls les principaux constructeurs avaient une vue d'ensemble du programme, � savoir Lockheed Martin et Boeing pour la conception g�n�rale de l'avion, TRW pour les composants supraconducteurs, les laboratoires Sandia et les laboratoires de Los Alamos pour la mise au point des composants supraconducteurs les plus novateurs, comme par exemple les �lectrodes pari�tales couvrant la surface de l'avion. La plus grande originalit� de l'Aurora r�sidant dans son syst�me magn�tohydrodynamique, nous allons maintenant d�tailler les composants les plus essentiels de ce syst�me. Tout d'abord, comme vous le savez si vous avez lu les encadr�s, il fallait choisir un mat�riau supraconducteur adapt�. � l'�poque de la conception de l'Aurora, au d�but des ann�es 80, les supraconducteurs � haute temp�rature n'avaient pas encore �t� d�couverts (ils sont apparus en 1986). Les ing�nieurs n'avaient donc le choix qu'entre des supraconducteurs � basse temp�rature de type I ou de type II.
Il f�t d�cid� que la totalit� des supraconducteurs de l'Aurora seraient faits de NiTi (Niobium/Thallium), un supraconducteur de type II (d�couvert en 1958) dont la temp�rature critique Tc (temp�rature � laquelle il est supraconducteur) est de 4 K, soit -269 degr�s centigrade. Le NiTi pr�sentait l'avantage d'avoir un courant critique et un champ critique tr�s �lev� et surtout d'�tre d�j� produit en s�rie ! Ce choix pr�sentant toutefois l'inconv�nient de devoir utiliser de l'h�lium liquide pour le refroidissement.
Le meilleur NiTi disponible �tant du fil de 7/10 de mm de diam�tre, il fut utilis� pour l'ensemble des supraconducteurs pari�taux.
Seuls les pompes de flux et les transformateurs firent appel, lorsque cela �tait indispensable, � des fils de diam�tre diff�rent.
Afin de bien comprendre l'exploit technique que repr�sente la r�alisation du syst�me magn�tohydrodynamique de l'Aurora, nous allons d�tailler un de ses composants les plus essentiels, � savoir la pompe de flux. Le pompage de flux consiste � pr�lever une quantit� variable et
contr�l�e de courant �lectrique, stock� dans un condensateur supraconducteur, afin de le distribuer ailleurs. Chaque condensateur de l'Aurora, fabriqu� par TRW et destin� � l'origine � des armes de la
guerre des �toiles, est un grand bobinage d'environ 1m de diam�tre mont� sur un noyau de cuivre et de b�ryllium. Pour vous donner une id�e des performances d'un tel condensateur, sachez qu'il est capable de stocker des milliards de watts d'�nergie �lectrique (plusieurs jours de consommation �lectrique d'une grande ville !) et que, si sa charge n'�tait pas ma�tris�e, il pourrait lib�rer toute son �nergie en une fraction de seconde !

Vous comprendrez que les forces de Lorentz Laplace soumettent le bobinage � des contraintes de plusieurs tonnes par cm�. Sa structure doit donc �tre extr�mement r�sistante tout en restant suffisamment flexible. Ces bobinages sont toujours mont�s superpos�s par deux suivant un m�me axe avec des sens de circulation des courants inverses � fin d'annuler les couples de rotation de chaque bobinage. En pla�ant sous un tel bobinage un deuxi�me bobinage plus petit, il est possible de transmettre par induction magn�tique tout ou partie de l'�nergie stock�e dans le premier bobinage vers le deuxi�me.
Tout le probl�me consiste alors � doser la quantit� d'�nergie que le deuxi�me bobinage acceptera dans le champ d'induction.
Cela est obtenu en chauffant plus ou moins le deuxi�me bobinage, avec une extr�me pr�cision, ce qui r�duit de fa�on contr�l�e sa supraconduction donc sa capacit� d'induction.
Il suffit alors de renouveler suffisamment rapidement l'h�lium liquide de refroidissement � fin qu'il n'entre pas en �bullition et ne fasse pas monter la temp�rature du condensateur qui fondrait rapidement
(probablement en explosant). C'est pourquoi l'Aurora est �quip� d'un syst�me extr�mement complexe de pompes cryog�niques de haute pr�cision. Pour pr�server parfaitement la temp�rature de l'h�lium
liquide, le r�servoir contenant l'h�lium et les bobinages est lui-m�me plac� dans une enceinte sous vide, elle-m�me entour�e d'un r�servoir � double paroi o� circule du m�thane (le carburant de l'Aurora) � la
temp�rature de -92 degr�s centigrade. Ces containers sont faits d'aluminium � fin d'�tre neutres par rapport au champ magn�tique.
Pour finir nous allons d�crire l'ensemble du syst�me magn�tohydrodynamique de l'Aurora. Tout d'abord une �lectrode � effet Hall court sur tout le bord d'attaque et le nez de l'avion. Elle est travers�e
par un courant �lectrique de plusieurs m�gawatts et de plusieurs millions de volts avec une fr�quence d'oscillation de 3Ghz. Cela cr�e un champ puls� � haute tension qui repousse le plasma de part et d'autre du bord d'attaque de l'aile. Le dessus et le dessous de l'aile sont recouverts d'�lectrodes supraconductrices parall�les, espac�es de 11mm, et travers�es par des courants �lectriques puls�s de 100 m�gawatts. Sous la surface de l'avion et parall�lement � ces �lectrodes un r�seau de fils supraconducteurs formant �lectroaimants g�n�rent les champs magn�tiques du syst�me magn�tohydrodynamique.

Selon le sens de circulation du courant, l'air � la surface des ailes peut �tre indiff�remment frein� ou acc�l�r�.
Lorsque les �lectrodes des ailes sont en mode freinage elles absorbent par induction des centaines de m�ga-watts d'�nergie �lectrique qui sont stock�es dans les condensateurs supraconducteurs d�crits pr�c�demment. Les pompes de flux peuvent alors pr�lever � volont� les quantit�s de courant �lectrique n�cessaires � l'alimentation des syst�mes d'acc�l�ration magn�tohydrodynamique plac�s dans les tuy�res et sur la surface de la rampe arri�re de l'Aurora. Une petite partie de cette �nergie sert aussi � l'alimentation de tous les syst�mes �lectroniques et �lectrom�caniques de l'avion. En faisant varier localement l'intensit� du champ �lectrique des �lectrodes pari�tales sur certaines parties des ailes ou des d�rives, il est possible de contr�ler l'orientation de l'Aurora donc de le piloter. Enfin, en transf�rant de l'�nergie d'une bobine de
condensateur vers la bobine plac�e pr�s de lui sur le m�me axe il est possible de cr�er des couples de rotation d'une puissance suffisante pour faire tourner l'avion sur luim�me comme une girouette sur son axe.
La seule condition �tant que ces deux condensateurs soient plac�s au centre de gravit� de l'avion. Quoi que l'auteur n'en connaisse pas les d�tails techniques, il semble �vident que toute la surface de l'avion soit refroidie par un syst�me de circulation de m�thane ainsi que par un deuxi�me syst�me de conduites d'h�lium liquide refroidissant les �lectrodes supraconductrices.
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Ase
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MessagePost� le: 22 Mai 2004 19:35    Sujet du message: Répondre en citant

De nombreux sp�cialistes de l'a�ronautique persistent � refuser l'existence de l'Aurora, malgr� les preuves fiables accumul�es, leur scepticisme relevant plus pour l'auteur du refus de savoir que d'une analyse rationnelle des faits objectifs. D'autre part, il convient de souligner que si la France avait su reconna�tre la valeur des travaux de ses pionniers, elle ne serait pas oblig�e aujourd'hui de lancer � grands frais un programme d'urgence (plus th�orique que pratique d'ailleurs)
pour essayer de rattraper son retard sur les �tats-Unis. En tirant les le�ons du programme Aurora, esp�rons que l'Europe et la France feront � l'avenir des choix plus intelligents dans leurs priorit�s de recherche !
On se rend bien compte � la lecture de cet article, que le programme Aurora fut, contrairement � ce qu�on a pu lire un peu partout, malgr� un succ�s technique ind�niable, un �chec cuisant pour le complexe militaro-industriel am�ricain. Il n�en reste pas moins que derri�re cette �usine � gaz� d�une fiabilit� plus qu�incertainre qu�est le XR7 "Gaspipe" se cache d�autres programmes secrets autrement plus redoutables, que vous d�couvrirez dans la suite de notre dossier. Car l�Aurora est en fait depuis des ann�es l�arbre qui cache la for�t

Voli,Voilou
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Kan Rit Ar Norbert
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MessagePost� le: 22 Mai 2004 19:35    Sujet du message: Répondre en citant

Cool
il faut que tu voie avec notre roi de la technique Tyr Ur.

je ne poss�de malheureusement pas sa science de l'informatique et dext�rit� technique Confused Confused
Ecris lui en MP.
Bien � toi
_________________
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PLATON(le Banquet)
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Ne prenez pas la vie au s�rieux, vous n'en sortirez pas vivant...........
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Ase
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MessagePost� le: 02 Juin 2004 12:25    Sujet du message: Répondre en citant

Voila pour les images, je rappelle que ces images ne se trouvent pas sur internet, c'est mon petit cadeau, si vous en desirez d'autres concernant l'article precedent, demandez moi en prive, les references a l'article sont volontairement non mises si quelqu'un les desire qu'il demande par mail.
http://fr.ca.msnusers.com/isapi/fetch.dll?action=MyPhotos_GetPubPhoto&PhotoID=nGABpAFcGeDhOFCDpQj!W1fEJRBnA4gvlvpk2y*yssZB4b2YafiiTPgAAAAAAAAAA


http://fr.ca.msnusers.com/isapi/fetch.dll?action=MyPhotos_GetPubPhoto&PhotoID=nGABpAGwGzDmW58pBE8elewQKOg9Q3ixeBVqaHF!S9lRJZtnNhyI8sgAAAAAAAAAA

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duc
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MessagePost� le: 08 Juin 2004 10:18    Sujet du message: Répondre en citant

Bon!!......

Tu nous a r�v�l� COMMENT �a marche!!!
Mais � QUOI CA SERT...????
Plus de domination sur le monde?????
Tous Am�ricains.....
Il n'y a plus de qui s'�tonner de leur entr�e en Irak....

Petrole... petrole ..quand tu nous tiens!!!!
Shocked Shocked
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Ase
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MessagePost� le: 22 Ao� 2004 01:29    Sujet du message: Répondre en citant

Surement a une guerre spatiale, mais je n'en sais trop rien a ce sujet pour le moment.
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MessagePost� le: 01 Jan 2005 20:59    Sujet du message: Répondre en citant

Duc, il se pourrait bien qu'en Irak ce soit bien le X22A qui fut observ� par les temoignages.

Je vous propose maintenant une premiere gamme de drones: les drones a propulsion �lectromagn�tique.
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Ase
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MessagePost� le: 01 Jan 2005 21:07    Sujet du message: Les drones a propulsion �lectromagn�tique. Répondre en citant

[url]Les drones a propulsion �lectromagn�tique[/url]

Malgr� le secret absolu qui entoure ce drone hypersonique, il est tout � fait possible de reconstituer avec une certaine pr�cision ses principes de fonctionnement � partir des recherches fondamentales qui ont �t� publi�es ces derni�res ann�es par le complexe militaro-industriel am�ricain et des laboratoires de recherche civils et militaires. Avec des connaissances scientifiques ad�quates et une solide exp�rience de la conception d'a�ronefs, ce qui est le cas de votre serviteur, il n'existe qu'une faible probabilit� de se tromper sur les principes et techniques de fonctionnement de ces drones. Les images de synth�se qui illustrent l'article repr�sentent les concepts de v�hicule � propulsion �lectromagn�tique du Prof. Myrabo, mais comme le drone dont il est question ici d�rive directement de ces travaux ces images en sont une bonne illustration. L'auteur �tant malvoyant, il ne pouvait cr�er les images de synth�se exactes du drone militaire.


[url]Introduction[/url]

Suite � l'�chec partiel de l'avion hypersonique pilot� XR7 "GASPIPE" AURORA, l'arm�e am�ricaine prend la d�cision, au d�but des ann�es 90, de r�server la propulsion �lectromagn�tique (EHD et MHD) � des avions sans pilote, les drones. Quoi que de nombreux sites sur l'Internet affirment que ce drone porterait les d�signations de � X. 22 A "Dark Star" � ou de � TIER 3 Minus "Dark Star" �, aucun indice probant ne permet de trancher en faveur d'un nom plut�t que d'un autre. S'il peut �tre �tabli que ces drones ont bien �t� construits et test�s en vol, ce programme est tellement secret que l'auteur ne conna�t pas son nom et encore moins la d�signation des prototypes construits. L'existence de ce programme (sans que son nom soit jamais cit�) est mentionn�e dans une brochure de l'ARO ainsi que dans une fiche programme de l'AFRL (Air Force Research Laboratories ou laboratoires de recherche de l'Air Force) de 1996 qui montrent un dessin au trait de l'appareil parmis d'autres concepts de drones furtifs. Il y a de plus quelques allusions �parses d'ing�nieurs du complexe militaro-industriel et d'officiers du Pentagone. Il existe enfin deux vid�os cr�dibles de cet appareil en vol. Faute d'espace, l'explication des principes th�oriques de propulsion de ces drones sera tr�s sommaire. Pour une compr�hension plus approfondie, vous trouverez des explications rigoureuses et de qualit� (compr�hensibles par tous) sur le site de Jean-Pierre Petit pour la magn�tohydrodynamique (MHD), de Jean-Louis Naudin pour l'�lectrocin�tique (EHD) et de Quanthomme pour les g�n�rateurs � �nergie quantique du vide (PZE). Enfin, si la science physique vous est famili�re, consultez la remarquable synth�se scientifique de l'ensemble des principes de propulsion �lectromagn�tique militaire (y compris l'antigravit�) sur le site du physicien Suisse C.P. Kouropoulos.

[url]Le r�ve de tout ing�nieur...[/url]

Le r�ve de tout ing�nieur a�ronautique militaire serait un avion capable d'�voluer depuis le vol stationnaire jusqu'aux vitesses hypersoniques, de virer � angle droit et d'acc�der � tout le ciel depuis le sol jusqu'aux limites de l'atmosph�re. Ces m�mes ing�nieurs seraient au paradis si cet avion n'avait plus besoin de carburant et disposait d'une source d'�nergie in�puisable. R�ve impossible, direz vous ? Pas du tout, non seulement ces objectifs sont r�alistes, mais le complexe militaro-industriel am�ricain les a tous atteints ! L'arm�e am�ricaine dut ma�triser pour cela quatre technologies r�volutionnaires qui vous sont expliqu�es dans les encadr�s de cet article. Il s'agit respectivement de la propulsion �lectrocin�tique (EHD), magn�tohydrodynamique (MHD), �lectromagn�tohydrodynamique (EMHD) et de l'extraction de l'�nergie quantique du vide (�nergie du point z�ro ou PZE). Toutes ces technologies avaient d�j� fait l'objet de d�veloppements approfondis, dans les ann�es 80, dans le cadre d'autres programmes ultrasecrets tels que l'avion Aurora et le v�hicule antigravitationnel de reconnaissance strat�gique TR3B de Lockheed Martin. C'est pourquoi lorsque le commandement de guerre spatiale de l'Air Force (Air Force Space Command ou AFSpC) exprima au d�but des ann�es 90 un besoin op�rationnel (Mission Need Statement ou MNS) pour un drone hypersonique � propulsion �lectromagn�tique, il avait � sa disposition tout un �ventail de solutions techniques op�rationnelles. Le concept d'un v�hicule hypersonique � propulsion purement �lectromagn�tique revient essentiellement � deux physiciens qui engag�rent des recherches th�oriques et des tests d�s 1972. Il s'agit d'une part de l'astrophysicien fran�ais Jean-Pierre Petit qui fut le premier au monde, en 1975, � r�aliser une maquette fonctionnelle de v�hicule � propulsion MHD dans une soufflerie supersonique de sa conception. Il s'agit d'autre part du physicien am�ricain Myrabo, de l'institut polytechnique de Rensselaer � New York, qui mit au point un ensemble de solutions permettant la suppression des ondes de choc et la propulsion par ondes �lectromagn�tiques focalis�es. Le drone � propulsion �lectromagn�tique de l'arm�e am�ricaine est donc l'aboutissement, dans le secret des laboratoires militaires, des travaux de ces pionniers.
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MessagePost� le: 01 Jan 2005 21:10    Sujet du message: Répondre en citant

Les secrets de la propulsion �lectrmagn�tique

Comme nous l'avons vu, il est impossible de couvrir tout le domaine de vol d'un drone hypersonique � propulsion �lectromagn�tique avec un seul type de propulsion. C'est pourquoi il utilise une combinaison de trois syst�mes de propulsion diff�rents. Selon l'altitude et la vitesse, l'un ou l'autre de ces syst�mes aura un r�le pr�pond�rant. Au d�collage, c'est essentiellement l'EHD et l'EMHD qui assurent la propulsion. Un r�seau de milliers d'antennes pari�tales, car noy�es dans la paroi sup�rieure du drone, focalise deux faisceaux coaxiaux d'ondes radar en un point focal situ� � quelques m�tres au-dessus du drone. On a donc un petit c�ne d'ondes � l'int�rieur d'un c�ne d'ondes plus grand, les deux c�nes se joignant en leur sommet qui est leur point de focalisation. Un faisceau de protons, �mis depuis le centre de la coque sup�rieure du drone, cr�e un plasma d'air de charge �lectrique positive. En modulant le faisceau de protons et le faisceau radio central (petit c�ne) il est possible de contr�ler la charge de ce plasma. De plus, en d�pla�ant hors de l'axe le point de focalisation des trois faisceaux ont modifie la direction d'�coulement de l'air le long du c�ne ext�rieur, ce qui permet d'incliner ou de faire virer le drone dans n'importe quelle direction. Le plus grand faisceau conique d'ondes est modul� et polaris� de mani�re � cr�er � sa surface une mince pellicule d'air excit� mais pas n�cessairement totalement ionis�. Le drone ayant la forme d'une soucoupe volante, un deuxi�me r�seau d'antennes pari�tales, plac�es sur l'�quateur de la soucoupe, cr�e un anneau d'air excit� voir ionis� de charge �lectrique n�gative. Une diff�rence de potentiel, volontairement limit�e � moins de 3 millions de V pour �viter le claquage de l'air, se cr�e entre la boule de plasma positive et l'anneau �quatorial d'air excit�. On a ainsi cr�� un acc�l�rateur �lectrocin�tique virtuel assurant la propulsion du drone � des vitesses comprises entre 0 et 5000 Km/h et des altitudes comprises entre le niveau du sol et 40 km. Afin d'augmenter la pression de l'air sous le drone, la coque inf�rieure de celui-ci contient un troisi�me r�seau d'antennes pari�tales �mettant vers le sol un ou plusieurs faisceaux complexes d'ondes polaris�es. Ce faisceau a pour r�le essentiel de cr�er un vortex d'air (une tornade) confin� � haute pression sous la coque tout en r�gularisant les �coulements d'air acc�l�r� en aval du drone. En se r�fl�chissant sur le sol ou sur un miroir vituel de plasma ce faisceau peut aussi cr�er un syst�me d'ondes stationnaires radio soniques (basses fr�quences radio faisant m�caniquement osciller l'air) capable � lui seul d'assurer la sustentation et la propulsion du drone aux basses vitesses ou en vol stationnaire. Dans ce cas, le syst�me EHD de la face sup�rieure du drone peut-�tre d�sactiv�. � fin de bien comprendre la puissance d�velopp�e par ces syst�mes de propulsion �lectromagn�tiques, il faut savoir qu'ils permettent de cr�er des pouss�es de plusieurs dizaines de tonnes ! Gr�ce � l'EMHD, l'�nergie n�cessaire � la production d'une tonne de pouss�e n'est que d'environ 400 kW en propulsion par ondes stationnaires et d'environ 1 � 2 m�gawatts en propulsion EHD. Le fait qu'il ne soit plus n�cessaire d'ioniser compl�tement l'air mais qu'il suffise de l'exciter partiellement par rotation de dip�les mol�culaires, est le v�ritable secret de ce drone. Lorsque le drone atteint une altitude de plus de 40 Km et une vitesse de 7 � 8000 Km/h, par l'action combin�e de l'EMHD et de l'EHD, l'air s'ionise de lui-m�me par son �chauffement le long du c�ne d'onde de choc devant le v�hicule. Le drone active alors deux �lectroaimants puls�s plac�s � l'�quateur de sa coque, � fin d'ajouter une propulsion MHD locale � ses autres modes de propulsion. Combin�e � l'EMHD, la propulsion MHD locale lui permet d'atteindre la vitesse de 12 000 Km/h dans la haute atmosph�re. Dans ce dernier mode de propulsion, l'�coulement MHD est contr�l� par une commutation altern�e des �lectroaimants supraconducteurs dont les sens respectifs de rotation du courant sont alternativement invers�s, g�n�rant des champs magn�tiques centrifuges et centrip�tes.
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MessagePost� le: 01 Jan 2005 21:12    Sujet du message: Répondre en citant

Mat�riaux et technologie

Quoi que cela ne soit pas certain, il semble que l'�tude de ce drone ait commenc� en 1994 sous la ma�trise d'oeuvre de Lockheed Martin, Raytheon et SAIC. On peut par contre affirmer avec une quasi-certitude que les premiers vols du prototype eurent lieu en 1997, respectivement � la base de Nellis dans le Nevada et au polygone d'essais de White Sands au Nouveau-Mexique. L'�crasement au sol, pr�s d'une route fr�quent�e, d'un prototype du drone a d'ailleurs �t� film� en vid�o par un automobiliste (en 1997) pr�s du polygone d'essais de White Sands. Le drone, en forme de soucoupe sym�trique parfaitement circulaire, a un diam�tre d'environ 5 m pour une �paisseur d'environ 1 m 80 et un poids estim� par l'auteur � moins de deux tonnes. Sa coque est faite d'un composite de nano tubes en silicium carbone (silicon-carbide) pouvant r�sister � des temp�ratures de 1600 degr�s et compl�tement transparent aux ondes �lectromagn�tiques. La face int�rieure de la coque est tapiss�e d'un r�seau de petites antennes (probablement en forme d'�toiles) faites de films semi-conducteurs en diamant synth�tique. Au centre de la coque sup�rieure un orifice circulaire laisse apercevoir un canon � protons, puissant et compact, directement d�riv� des mod�les miniaturis�s d�velopp�s par les laboratoires de Livermore (� la fin des ann�es 80) pour les armes de la guerre des �toiles. Au centre de l'appareil, une enceinte isolante, probablement de forme cylindrique, contient le transformateur de flux a �nergie quantique du vide. L'int�rieur de cette enceinte est tapiss� d'�lectrodes supraconductrices en diamant synth�tique. Des indices s�rieux permettent de penser que l'arm�e am�ricaine sait fabriquer des diamants supraconducteurs � temp�rature ambiante depuis 1995. Cette technique des diamants supraconducteurs � temp�rature ambiante n'est plus un secret militaire depuis avril 2003, date � laquelle le physicien sud africain Johan F. Prins de l'universit� de Pretoria a r�ussi � en fabriquer en les dopant avec des ions d'oxyg�ne. Il est probable que les deux aimants supraconducteurs superpos�s du moteur MHD du drone sont faits d'enroulements de films de diamants supraconducteurs. L'�lectronique de puissance du drone, enti�rement con�ue par Raytheon, occupe le volume restant de la coque. Ce drone hypersonique est soumis � des acc�l�rations pouvant atteindre plus de 100 G, lors de virage � angle droit par exemple, c'est pourquoi il est plus que probable que tous les espaces vides � l'int�rieur de la coque sont remplis d'une mousse de silicone, appel�e a�rogel, dont le poids est inf�rieur � celui du gaz carbonique ! Cette mousse, aux excellentes qualit�s m�caniques et thermiques, a �t� utilis�e comme milieu amortisseur dans d'autres prototypes soumis � de hautes acc�l�rations. Voil� ce que l'auteur a pu d�duire, sans risquer de trop se tromper, du tout petit nombre d'informations disponibles sur cet extraordinaire drone hypersonique.

Conclusion

Quoi que ce drone n'utilise pour sa propulsion que des principes physiques connus (du moins aux �tats-Unis !), son g�n�rateur embarqu� rel�ve quant � lui d'une physique r�volutionnaire aux limites de la th�orie. Cet article vous a fait mettre un pied timide dans le premier cercle du secret, le prochain article vous y fera p�n�trer int�gralement. Nous y d�taillerons les secrets de l'antigravit� et des prototypes qui l'utilisent !
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