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Aluminium et bio
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duc
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MessagePosté le: 28 Avr 2008 22:59    Sujet du message: Répondre en citant

Et attention aux déodorants en gel... sous les aisselles..
et les cocottes minutes en alu..
pas d'emballage alu .. plutôt du papîer de conservation..
Pas de papillotes alu ...
etc....etc

Idea Idea
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Cristale
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MessagePosté le: 29 Avr 2008 12:04    Sujet du message: Répondre en citant

Entendre parler des méfaits de l'aluminium est une chose, en comprendre les tenants et aboutissants en est une autre...

Le lien vers les obligation légales en matière de vaccination notamment est édifiant -http://www.e-monsite.com/aluminiumetvaccins/rubrique-1005951.html

Quant aux bienfaits de l'acide silicique, c'est une découverte Rolling Eyes

Merci pour toutes ces précieuses informations inlove
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siobhan
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MessagePosté le: 30 Avr 2008 22:41    Sujet du message: Répondre en citant

Un article de Catherine MARTINEZ, ABS31, sur le site Naturosanté.
-http://www.naturosante.com/rubriques/chroniques/abs31/abs31.php?2

Citation:
V - ALUMINIUM ET SANTE : LE REVERS DE LA MEDAILLE !

Les problèmes sont apparus en 1976, quand on a découvert que l'aluminium pouvait entraîner une forme de maladie neurologique chez certains insuffisants rénaux effectuant régulièrement des dialyses. Lors de ces traitements, l'aluminium présent dans l'eau du liquide de dialyse passe directement dans le sang, puis dans le cerveau.

La barrière gastro-intestinale se trouve alors court-circuitée. Les personnes atteintes souffraient de troubles de langage, de troubles moteurs, de convulsions qui, en s'aggravant aboutissaient à la mort en 6 à 18 mois. De plus, les fortes doses d'aluminium se sont révélées toxiques pour l'os, entraînant une déminéralisation grave, par diminution, voire arrêt de la formation osseuse.

En Juillet 1982, sous les auspices de la Commission européenne, un séminaire international consacré à la prévention de la toxicité de l'aluminium pour la santé humaine s'est tenu à Luxembourg. L'objectif du séminaire était le bilan des connaissances concernant les effets toxiques de l'aluminium chez les insuffisants rénaux et les méthodes de mesure de la teneur en aluminium dans l'organisme humain et les fluides de dialyse.

Sur la base des données biochimiques et épidémiologiques, le séminaire a conclu que l'encéphalopathie (troubles cérébraux) et l'ostéomalacie (déminéralisation du squelette), chez les insuffisants rénaux, résultent de l'augmentation de la concentration en aluminium dans les tissus (cerveau, os, sang, etc...). Toutefois, les mécanismes par lesquels l'aluminium provoque des désordres au niveau du cerveau et de la formation osseuse restaient obscurs.

Une petite partie seulement de l'aluminium est absorbée par l'organisme, via les poumons, la peau et le tube digestif. La voie respiratoire concerne uniquement les personnes exposées professionnellement aux particules d'aluminium dont on a montré qu'une partie passait dans le sang après inhalation. Plusieurs études ont ainsi mis en évidence une diminution des performances psychomotrices chez les travailleurs de l'aluminium.

La voie cutanée a été jusqu'à présent peu explorée mais certaines recherches, en particulier françaises, semblent montrer qu'il s'agit d'une voie de pénétration importante (nous y reviendrons).

La voie la plus courante est la voie digestive. Là encore, la paroi intestinale ne représente pas une barrière infranchissable pour l'aluminium. Une petite partie, de 0,2% à 1,5% est absorbée et passe dans le sang. Qu'en est-il à long terme ?. "L'aluminium a une action générale très frappante quand il peut parvenir jusqu'au sang. Il peut provoquer une très lente intoxication. Ses symptômes sont ceux d'une paralysie descendante du système nerveux central" (Dr. A. Cushny)

1 - Des expériences inquiétantes

"En expérimentation animale, l'aluminium peut provoquer un arrêt de la croissance et une lésion des organes reproducteurs" (Pr. Lederer).

De nombreuses études ont montré, aussi bien sur les souris, les rats et les chiens, que l'adjonction d'aluminium à leur alimentation entraîne des effets toxiques : accumulation dans les organes, perte de poids et modification du comportement.

D'après le Dr. Roger Deloncle, chercheur en chimie bio-inorganique à la faculté de pharmacie de Tours, et le Dr. Olivier Guillard, chercheur en biochimie et toxicologie à la faculté de médecine de Poitiers ; la toxicité de l'aluminium pour le cerveau ne peut être nié : "Nous avons intoxiqué des rats jeunes avec de l'aluminium, et constaté une destruction massive des neurones. L'aluminium accélère le processus de vieillissement. Avant l'exposition, le rat a l'équivalent de 20 ans pour un être humain. Après l'expérience, son cerveau, toujours en équivalent humain, est comparable à celui d'un sujet âgé de 60 à 80 ans".

Les expériences sur les rats menées il y a quelques années par le professeur Van den Bosch de Aguilar, chercheur en biochimie à l'université de Louvain-la-Neuve en Belgique, ont fait grand bruit. Elles montraient que cette accumulation d'aluminium dans le cerveau s'accompagne d'un ralentissement des performances chez l'animal, lequel met deux fois plus de temps à les accomplir : "Avec l'âge, l'aluminium s'accumule dans le cerveau, plus précisément dans ce qu'on appelle les plaques séniles, une sorte de micropoubelle constituée de substances inertes. Ces plaques provoquent la nécrose des cellules environnantes et, en grossissant, coupent la communication entre les neurones".

2 - Qu'en est-il pour l'homme ?

Si la toxicité de l'aluminium, en particulier pour le cerveau, n'est plus à démontrer, il reste le problème délicat de son évaluation précise pour l'homme. Plusieurs facteurs entrent en jeu.

Tout d'abord, la quantité mais aussi la forme chimique sous laquelle l'aluminium est ingéré. En effet, l'aluminium se présente sous forme de sels qui, pour être absorbés, doivent être solubles. Ainsi, on ne devrait pas parler d'aluminium mais de sels d'aluminium. Seuls les sulfates, nitrates et chlorures d'aluminium, solubles, sont potentiellement toxiques. Pas les silicates et les phosphates d'aluminium qui sont insolubles.

Ensuite, l'absorption de l'aluminium est considérablement augmentée par la présence de différents acides organiques, au premier rang desquels l'acide citrique qu'on trouve en grande quantité dans les fruits. Le manque de fer, de calcium, de magnésium augmentent également l'absorption de l'aluminium.

Enfin, l'état de santé joue aussi : les personnes souffrant d'urémie, d'insuffisance rénale chronique ou ayant des intestins plus perméables, absorbent davantage l'aluminium.

Il existe par ailleurs des différences importantes entre individus et il ne faut pas oublier l'effet de l'âge : "Plus on vieillit, plus les fonctions rénales sont perturbées et moins on élimine l'aluminium. Ce dernier reste stocké dans certains tissus profonds et peut agir de façon délétère sur le foie, les os, les muscles et le cerveau". (Olivier Guillard).

3 - La maladie d'Alzheimer : cause ou effet ?

Deux chercheurs américains (Daniel P. Perls de l'Université du Vermont et Arnold C. Brody du Research Triangle Park de Caroline du Nord) ont détecté, en 1980, des taux anormaux d'aluminium dans les cerveaux de personnes atteintes de sénilité précoce (maladie d'Alzheimer).

Ces deux médecins ont étudié des prélèvements cérébraux de personnes décédées alors qu'elles souffraient de cette maladie. Ils ont fait appel à des méthodes d'analyses très fines pour la localisation et l'identification des tissus biologiques.

Les résultats donnent des taux extrêmement élevés d'aluminium dans certains neurones. Cette concentration serait responsable de la dégénérescence de neurofibrilles cérébraux. L'explication paraît d'autant plus plausible que les cerveaux de personnes du même groupe d'âge ne souffrant pas de la maladie d'Alzheimer ne contenait pas de tels taux d'aluminium.

Les recherches neurologiques, pas plus que les études épidémiologiques n'ont montré une relation entre l'aluminium et la maladie d'Alzheimer. Elles aboutissent même à ce que le professeur Jean Jacques Hauw, chef du service de neuropathologie de la Pitié-Salpêtrière à Paris, appelle un véritable casse-tête. Au cours du vieillissement, le taux d'aluminium augmente dans le cerveau. Dans la maladie d'Alzheimer, caractérisée par la présence en grand nombre dans le cerveau de deux types de lésions, les plaques séniles et les dégénérescences neuro-fibrillaires, le taux d'aluminium se trouve légèrement augmenté. Mais cet aluminium est-il la cause ou la conséquence des lésions ? Sans en être aucunement à l'origine, l'aluminium pourrait aussi bien venir s'accrocher sur elles. Le fait que les dialysés, chez qui on a trouvé des niveaux élevés d'aluminium dans le cerveau, n'aient pas développé de maladie d'Alzheimer tend à prouver que cette augmentation n'entraîne pas les changements pathologiques caractéristiques. Mais l'aluminium pourrait, ce qui est loin d'être négligeable, accélérer le processus dégénératif et la détérioration intellectuelle entraînés par la maladie d'Alzheimer.

De récents travaux portant sur des bébés viennent appuyer cette hypothèse. On a en effet alimenté des prématurés par perfusion avec des solutions nutritives dont certaines contenaient de l'aluminium et d'autres pas. On a ensuite comparé le développement mental des nourrissons à l'âge de 18 mois : ceux qui avaient ingéré de l'aluminium présentaient des altérations de leur développement mental !



VI - L'ALUMINIUM AU COEUR DE LA VIE QUOTIDIENNE :

Nous sommes exposés, d'une part, à l'aluminium naturellement présent dans l'eau et les aliments et, d'autre part, à celui qui est utilisé dans les médicaments et cosmétiques, les additifs alimentaires, les ustensiles de cuisine et dans le traitement de l'eau. Après le fer, c'est le métal le plus employé dans l'industrie. L'Organisation Mondiale de la Santé a fixé une norme pour la consommation maximale d'aluminium à 7 milligrammes (mg) par kilo de poids corporel et par semaine, ce qui fait 60 mg par jour pour un adulte de 60 kg. Aux Etats-Unis, la consommation va de 2 à 30 mg, en Europe de 5 à 10 mg et en Asie de 4 à 20 mg.

En France la consommation moyenne est d'environ 5 mg par jour. Cependant, ces chiffres relativement faibles ne tiennent pas compte des autres sources d'aluminium (médicaments, cosmétiques et ustensiles de cuisine) !

1 - Aluminium et alimentation

Les aliments non transformés renferment assez peu d'aluminium. En revanche, son emploi comme colorant implique inévitablement l'ingestion de fortes doses de ce métal. Il est autorisé pour la coloration en surface des charcuteries, sucreries, confiseries, pastillage et décors de pâtisseries. On le retrouve donc comme additif alimentaire : acidifiants, colorants, émulsifiants ou levants. Ce sont les E 520, 521, 522, 523 que l'on trouve dans le blanc d'oeuf entrant dans les préparations culinaires, les fruits et légumes confits, cristallisés et glacés ; le E 541 pour la génoiserie.

Les E 554, 555, 556, 559 dans les denrées séchées en poudre (potages, purées), le sel, les compléments alimentaires et les fromages industriels en tranches ou râpés. Seule la première série E 520 à 523 (les quantités autorisées peuvent aller de 3 à 20 mg/100g) pose problème car il s'agit de sulfate d'aluminium, un sel soluble. Les deux autres séries sont du phosphate d'aluminium et du silicate d'aluminium, sels non solubles et donc non absorbables par l'organisme.

L'emploi du sulfate d'aluminium est autorisé dans les saumures de conservation des bigarreaux destinés à être confits. Le taux de sulfate d'aluminium présent dans les bigarreaux peut atteindre une teneur correspondant à 220 milligrammes d'aluminium pur par kilogramme de fruits !

2 - Aluminium et ustensiles de cuisine

"Tout ce qui est cuit ou laissé dans l'aluminium absorbe une certaine quantité de ce métal. De petites quantités peuvent être absorbées journellement avec peu ou pas d'effets, mais tôt ou tard, on se plaindra peut-être de manque d'appétit, de malaises douloureux, de nausées, de vomissements, d'indigestion, de mal de Bright ou de quelque autre trouble. Aucun laboratoire n'aurait l'idée d'utiliser des récipients en aluminium pour ses analyses chimiques" (Dr. Parrott)

La cuisson d'aliments acides attaque les ustensiles de cuisine en aluminium. Ainsi, après avoir été cuits et conservés pendant toute une nuit dans un récipient en aluminium, 100 g de tomates peuvent renfermer 6,5 mg d'aluminium. Après cuisson, 100 g de rhubarbe et d'abricots peuvent en contenir respectivement 4 mg et plus de 7 mg. Les quantités peuvent aller jusqu'à 7 mg pour 100 g d'aliments acides.

En 1992, des chercheurs finlandais ont mesuré les teneurs de divers aliments, après qu'ils avaient mijoté dans des ustensiles d'aluminium. Le porridge, le lait, la pate à gâteaux, le poisson, peu acides ne souffrent pratiquement pas du voisinage avec l'aluminium. Les choses se gatent avec l'eau portée à ébullition et surtout avec des aliments acides comme le cassis ou la rhubarbe, qui "boivent" jusqu'à 170 milligrammes par kilo.

Après 15 mn de cuisson dans une casserole en aluminium, la concentration de ce minéral dans l'eau est multipliée par 398. Lorsqu'un peu de liquide acide est ajouté, le taux d'aluminium est multiplié par 945 !

Les revêtements en téflon et en émail, s'ils limitent cette migration, ne sont pas étanches. Une poêle téfalisée doit se changer tous les deux ans. (Ne faites jamais surchauffer une poêle téfalisée, n'oubliez pas l'extrême nocivité des vapeurs de téflon !).

Une étude canadienne récente conclut que le risque de développer la maladie d'Alzheimer est 2,5 fois plus élevé lorsque la teneur en aluminium de l'eau dépasse 100 milligramme par litre. Robert Cumming, un épidémiologiste de l'université de Sidney, a récemment découvert que l'usage des casseroles en aluminium dès l'âge de 20 ans multiplie par deux le risque de fracture du col du fémur quatre décennies plus tard. Depuis 4 ans, les ustensiles en aluminium vendus en Finlande portent un avertissement mettant en garde les utilisateurs contre les risques lors de la cuisson d'aliments acides.

Qu'en est-il alors de la cuisson en papillote ? Doit-on abandonner l'adjonction de citron ou d'un peu de vin blanc qui rend si savoureux le poisson en papillote ? Certains scientifiques répondent oui, d'autres non car les doses d'aluminium relarguées sont très faibles. En tout état de cause, mieux vaut préférer la cuisson à la vapeur ou à l'étouffée !

Il semble donc aujourd'hui prudent de limiter l'exposition à l'aluminium en écartant de tels ustensiles et en évitant de porter à la chaleur dans leur barquette d'aluminium des aliments prêts à consommer ! Sachez que les pôeles à revêtement antiadhésif exempt de PTFE (= téflon) type Béka, Hild) et les poêles en acier inoxydable type baumstall, AMC, répondent le mieux aux exigences d'une cuisine saine et aux fonctions d'une poêle, avec économie d'énergie et de matières grasses. Viennent ensuite les poêles en acier inoxydable courant, en fonte émaillée et en fonte nue. Eviter d'utiliser les poêles en fer et en cuivre (les aliments peuvent absorber le goût, ils peuvent se décolorer, oxydation facile).

3 - L'eau et l'aluminium

L'aluminium présent dans l'eau du robinet semble être plus facilement absorbé par le corps. En outre sa biodisponibilité est accrue quand son degré d'acidité augmente. Si on lui ajoute du jus de citron par exemple, l'absorption d'aluminium augmente considérablement.

Dans toute la France, la plupart des stations de traitement d'eau utilisent de l'aluminium (sulfate d'alumine) pour capturer les particules argileuses en suspension, abondonnant une partie de celui-ci dans l'eau. Nous le consommons alors. La concentration maximale admise est de 0,2 mg par litre. Dans le bilan présenté en octobre 1998 par la Direction générale de la santé, 89 sur 29 000 unités de distribution (touchant environ 1 300 000 personnes) avaient présenté des taux plus élevés, certains pouvant aller jusqu'à 20 mg par litre.

Une étude a été menée sur 75 communes de la Gironde et de la Dordogne par des chercheurs de l'Inserm. Elle révèle que les communes délivrant une eau contenant plus de 100 ug d'aluminium par litre comptent deux fois plus de cas de démences dégénératives, en moyenne. La norme française fixe comme maximum une teneur beaucoup plus importante (200 ug/l), laquelle est dépassée dans de nombreuses communes.

4 - Les antiperspirants

Les sels d'aluminium (sels inorganiques) sont employés dans les déodorants. Ils calfeutrent en quelque sorte les pores pour empêcher la sueur d'accéder à la surface de la peau. Il peut en résulter des réactions inflammatoires. Raab et Kindl conseillent de : "Ne pas utiliser les préparations à base de complexes d'aluminium plus d'une fois par jour, les glandes sudoripares pouvant être endommagées par une utilisation répétée".

Des travaux sur l'animal ont montré récemment que le chlorure d'aluminium est absorbé par la peau. Une première expérience a établi que l'application de chlorure d'aluminium sur le dos rasé de souris pendant environ deux mois augmentait de façon très importante la quantité d'aluminium dans le cerveau. Plus récemment, des chercheurs ont trouvé que l'aluminium passait la barrière placentaire. On en retrouve en plus grande quantité dans les organes des foetus, en particulier le cerveau des animaux dont la mère a reçu de l'aluminium sur la peau : "Notre expérience prouve, dit le professeur Creppy, que l'aluminium absorbé par voie cutanée est plus biodisponible que celui apporté par voie orale. Avec des doses 20 à 50 fois moins importante que l'aluminium apporté par les aliments chez nos animaux, on voit les doses d'aluminium augmenter sensiblement dans le cerveau. Pour nous la voie cutanée est une voie d'absorption prépondérante".

La plupart des antiperspirants, mais aussi des déodorants, contiennent de l'aluminium. Certains indiquent le pourcentage qui va jusqu'à 25%. Lisez les notices et bannissez ceux qui en contiennent. N'oubliez pas non plus que la peau est un émonctoire important (= organe d'élimination) ; le corps élimine une partie de ses toxines (= déchets) grâce à la transpiration. Vouloir l'en empêcher, c'est aussi entraver le travail bénéfique d'élimination de votre organisme !

5 - Aluminium et médicaments

Couramment utilisés pour les brûlures d'estomac, les antiacides contiennent pour la plupart de l'aluminium. Chez les personnes souffrant d'insuffisance rénale, la prise quotidienne d'antiacides contenant jusqu'à 10 g d'aluminium a entraîné des troubles neurologiques et osseux, comme chez les dialysés. Mais chez les personnes bien portantes, dont les reins fonctionnent normalement, une partie de l'aluminium des antiacides est absorbée par l'intestin

Les posologies courantes sont de 3 à 5 mg par jour, quantités très importantes par rapport aux quelques milligrammes provenant des aliments. Mais leur absorption intestinale est très faible, seulement 0,0007% environ. Les facteurs alimentaires jouent aussi un rôle important, particulièrement leur acidité. Ainsi, si les comprimés d'antiacides sont pris en même temps que du jus d'orange ou de l'acide citrique, l'absorption était 50 fois plus élevée et devenait comparable à celle des aliments.
Mieux vaut éviter de consommer des antiacides contenant de l'hydroxyde d'aluminium, soluble, donc absorbable par l'organisme.
Les antiacides contenant des phosphates ou silicates d'aluminium non absorbables sont préférables à condition de ne pas les consommer avec du jus d'orange ou d'absorber en même temps de la vitamine C ou encore de la confiture ou une compote de fruits, aliments à l'acidité reconnue.

Le mieux est encore de faire attention à son alimentation afin d'éviter autant que faire se peut les maux d'estomac !

Ainsi, si on ne connaît pas tout des effets de l'aluminium sur la santé, on en sait suffisamment pour rester prudent et prendre quelques précautions afin de réduire notre exposition à ce métal !

VII - VACCINATIONS ET ALUMINIUM

1 - Un adjuvant : qu'est-ce que c'est ?

Dans les vaccins, l'hydroxyde d'aluminium est utilisé comme adjuvant (additif), il permet de mieux stimuler la réponse immunitaire des patients. L'efficacité du vaccin dépend étroitement de cet adjuvant qui aujourd'hui présente, de loin, le meilleur rapport efficacité/coût ! Le problème est qu'il reste dans les cellules et continue de stimuler le système immunitaire, ce qui entraîne l'épuisement de l'organisme.

L'hydroxyde d'aluminium est un produit utilisé depuis 1923, et il a toujours été considéré comme totalement inoffensif. Or, les scientifiques avouent aujourd'hui qu'il n'a pas pu faire l'objet d'une étude scientifique sérieuse au début du siècle. Pourtant, cet adjuvant a remplacé le phosphate de calcium (constituant naturel de l'organisme qui crée moins d'effets indésirables) au début des années 90.

L'aluminium peut entraîner la formation de granulomes (petites tumeurs), de nodules (lésion cutanée ou muqueuse) au point d'injection dans les mois qui suivent la vaccination, nécessitant parfois une excision chirurgicale. On retrouve de telles complications après vaccination antitétanique, tétracoq ou vaccination contre l'hépatite B .

2 - Aluminium et allergies

L'aluminium favorise t-il, à long terme, la montée des allergies ? Il entre dans la composition des principaux vaccins destinés aux enfants : diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, polio auxquels il faut ajouter celui de l'hépatite A, et celui de la méningite.

En 1995, dans la revue britannique Vaccine, trois chercheurs suédois estiment que "l'aluminium en tant qu'adjuvant devrait être réévalué". Ils viennent de démontrer le lien entre la présence d'aluminium dans un rappel diphtérie-tétanos et une forte production d'immunoglobulines E (IgE) chez les enfants. Or, les IgE sont des anticorps indésirables responsables d'environ la moitié des allergies humaines.

"Quand votre taux d'IgE augmente, vous mettez votre corps à la limite de l'acceptabilité allergique. Dès lors, il suffit d'un peu de pollen, par exemple, pour déclencher une réaction en chaîne chez des personnes prédisposées". Ainsi s'explique le Pr Louis Léry, ancien chef des vaccinations à l'Institut Pasteur de Lyon.

Reste à comprendre le lien entre l'aluminium et la production d'IgE. "On ne connaît pas le mécanisme exact. Une chose est sûre : lorsqu'on veut déclencher une allergie chez des animaux pour une expérience médicale, on ajoute des sels d'aluminium à la substance que l'on veut tester, et ça marche." avoue le Pr Louis Léry !

Au Japon, le Pr. Norishita Goto, de l'Institut national des maladies infectieuses de Tokyo, rappelle que la corrélation a été suggérée à plusieurs reprises. En Nouvelle-Zélande, 8 chercheurs confirment que le lien entre les vaccins et la hausse des allergies "est théoriquement possible". Dans une étude publiée il y a deux ans, ils comparent la fréquence des allergies chez 1265 enfants vaccinés dans leur prime enfance contre la diphtérie, la polio, le tétanos et la coqueluche (avec de l'aluminium comme adjuvant) et 23 enfants non vaccinés. A dix ans, 30% des enfants vaccinés avaient consulté un médecin pour des problèmes d'allergies, aucun parmi les enfants non vaccinés !

3 - La myofasciite à macrophages

Tout commence en août 1998 : le Pr Romain Ghérardi et son équipe annoncent, dans la revue britannique The Lancet la découverte d'une nouvelle pathologie musculaire inflammatoire d'origine inconnue qu'ils baptisent du nom de myofasciite à macrophages (MFM), qui touche des hommes et des femmes de tout âge. Les 25 cas recensés en France à l'époque présentent toujours les mêmes signes cliniques principaux : douleurs musculaires et fatigue avec un peu de fièvre. Des symptômes peu spécifiques qui rendent le diagnostic d'autant plus difficile. Mais les nombreuses biopsies musculaires (prélèvements de cellules) pratiquées sur ces malades révèlent alors la présence d'une concentration anormale de cellules immunitaires, les macrophages, dans l'enveloppe musculaire (le fascia). Ces cellules infiltrent et dissocient les fibres musculaires, sans les détruire. A l'époque, la cause de l'invasion reste inconnue. Mais la surchage en macrophages laisse envisager deux origines possibles : l'une toxique et l'autre infectieuse.

Après avoir déclaré cette nouvelle maladie au CDC (Center for Diseases Control) d'Atlanta, aux Etats-Unis, les médecins se lancent sur la piste de l'identification de l'agent infectieux et mènent en parallèle l'enquête à partir du Réseau national de santé publique français. Deux mois plus tard, la première piste de recherche trouve un élément de réponse au Centre de myopathie de Bordeaux, dans le service du Pr. Patrick Moretto. : "Nous avions observé des inclusions cristallines dans les macrophages sans pouvoir en déterminer la nature exacte, explique le Pr. Romain Ghérardi. Mais l'analyse de ces inclusions a révélé, à notre grande surprise, qu'il s'agissait de cristaux d'hydroxyde d'aluminium". Que vient faire ce sel de métal à cet endroit ? La toxicité de l'aluminium n'étant plus à prouver, les chercheurs se lancent sur l'établissement d'un lien entre ces cristaux d'aluminium et la virulence de la réponse immunitaire.

Chez la majorité des malades, la réaction inflammatoire avait été localisée dans le muscle deltoïde (= muscle de l'épaule) chez l'adulte, et dans le quadriceps chez l'enfant. "Deux points tellement précis qu'il était alors évident que ces lésions avaient un rapport avec la vaccination", explique le Pr. Romain Ghérardi

En effet, lors de la campagne contre le virus de l'hépatite B lancée en Avril 1994, les recommandations étaient : "ce vaccin doit être injecté par voie intra-musculaire. Chez les adultes, l'injection se fera dans la région deltoïnienne", conseille le Vidal, la "bible" des médecins en matière de prescriptions, par exemple pour le vaccin ENGERIX B ou le vaccin GENHEVAC B PASTEUR. Les médecins qui ont à l'époque piqué à tour de bras ont fini par adopter ce nouveau mode d'injection pour l'ensemble des autre vaccins (tétanos, polio, etc.). De ce fait, "on peut affirmer que la campagne d'information orchestrée pour le vaccin contre l'hépatite B a changé le mode de vaccination en France. Nous sommes passés d'une vaccination sous-cutanée à une vaccination intramusculaire", explique Daniel Levy-Bruhl, de l'Institut de veille sanitaire. Avec cette pratique intramusculaire, l'hydroxyde d'aluminium est introduit en profondeur dans l'organisme. Et l'adoption de cette technique coïncide avec l'apparition des premirs cas de myofasciite à macrophages.

Dès le mois de mars 1998, l'Institut de veille sanitaire (InVS) démarre une enquête pour répondre à la question : "La myofasciite à macrophages pouvait-elle constituer une réaction anormale à l'injection d'un vaccin "adjuvé" aux sels d'aluminium ?".

Ce travail, conduit par le Groupement de recherche sur les maladies musculaires acquises et dysimmunitaires (Germad), monopolise l'attention d'une trentaine de spécialistes pendant un an. L'InVS rend pourtant ses conclusions dans l'indifférence générale. On peut y lire que "la découverte, en avril 1999, de cristaux d'aluminium dans les macrophages musculaires (à conduit à) interroger certains patients sur les types de vaccins reçus. L'analyse des antécédents de vaccination a été reprise en tenant compte des vaccins susceptibles de contenir de l'hydroxyde d'aluminium, notamment les vaccins contre l'hépatite B, l'hépatite A et le tétanos. (Résultat Smile entre 94% et 100% des patients avaient reçu au moins une injection de vaccin contenant de l'aluminium, dans les dix années précédant la biopsie. Ce qui va dans le sens d'une association entre la présence d'aluminium dans les lésions histologiques et l'injection de vaccins contenant de l'aluminium".

Même si le vaccin contre l'hépatite B est particulièrement visé, les conclusions de l'enquête de l'InVS élargissent le débat à tous les vaccins contenant de l'hydroxyde d'aluminium. Le comité consultatif pour la sécurité des vaccins de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ayant été saisi de l'affaire, il a discrètement conclu, dans un rapport dès octobre 1999, "à un lien de causalité très probable entre l'administration d'un vaccin contenant de l'hydroxyde d'aluminium et la présence de la lésion histologique caractérisant la myofasciite à macrophages". Il conseille à la France "d'entreprendre des recherches afin d'évaluer les aspects cliniques, épidémiologiques, immunologiques et biologiques de cette pathologie".

Ce travail, l'InVS l'a demandé à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) depuis le mois de juin 2000, sans aucun succès. Réaction d'exaspération de la part du Pr Romain Ghérardi : "Voilà plus d'un an qu'on aurait dû commencer, les équipes médicales sont prêtes, j'ai alerté la Direction générale de la santé (DGS) et l'Afssaps." Même colère de la part du Pr Patrick Chérin, du service de médecine interne à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris). Il ne dit pas autre chose lorsqu'il explique : "L'OMS a demandé de faire cette enquête en France depuis deux ans, mais personne ne bouge.". Pourquoi un si long blocage pour un problème de santé publique ?

Le 28 septembre 2000, une réunion extraordinaire s'est tenue dans les locaux de l'Afssaps. Selon Anne Kretz, membre du comité d'études de l'agence, "une enquête épidémiologique sera bientôt lancée, mais pas avant le début de l'année prochaine. Et elle concernera plusieurs centaines de patients" ; mais il faudra quand même patienter jusqu'à la publication des résultats. Quant aux deux ans de retard entre la demande d'enquête de l'OMS et la décision des pouvoirs publics, Anne Kretz les explique "par la mise en place d'un protocole d'étude compliqué, conçu par un groupe de scientifiques qui doivent tous donner leur avis sur le bien-fondé de l'étude."

En fait, il semble bien que la présence dans "ce groupe de scientifiques" de représentants des laboratoires pharmaceutiques ait fait traîner les décisions par un lobbying efficace. Ceux-ci n'ont pas intérêt à ce que la toxicité de l'hydroxyde d'aluminium soit officiellement reconnue. Une interdiction occasionnerait des millions d'euros de pertes pour les grandes firmes pharmaceutiques obligées de trouver un nouvel adjuvant !.

4 - Sur la piste du syndrome de la guerre du golfe

On recherche toujours les causes du syndrome de la guerre du Golfe (SGG). Plusieurs pistes ont déjà été évoquées (intoxication par l'uranium appauvri utilisé dans la fabrication des obus antichars). Devant le nombre d'Américains touchés, les recherches sur le SGG ont été officialisées dès 1996 par la création d'un poste auprès du secrétaire d'Etat à la Défense, à Washington, le "Special assistant for Gulf War illnesses".

En France, il aura fallu attendre l'an 2000 pour qu'une commission d'enquête soit nommée à la suite des nombreuses plaintes déposées par des anciens combattants. Dans Guerre du golfe : vérité sur un conflit, un récent rapport publié par l'Assemblée nationale, les vaccins contenant de l'hydroxyde d'aluminium sont soupçonnés d'être à l'origine du SGG. Sur le terrain, les combattants ont en effet reçu des vaccinations multiples, comme le vaccin contre l'anthrax (6 injections en moins d'un mois) pour lutter contre une éventuelle attaque bactériologique. Cette "surdose" vaccinale pourrait expliquer l'apparition des myalgies et arthralgies, c'est-à-dire des douleurs musculaires et articulaires dont se plaignent les victimes. Une description qui ressemble fort aux symptômes décrits par les patients atteints de myofasciite à macrophages. Lors de son audition devant l'Assemblée nationale le 21 mars dernier, le Pr. Roger Salomon, qui dirige la commission d'enquête nationale sur le SGG, a confirmé que l'hypothèse de la vaccination est une piste sérieuse :

"Si, par exemple, on me demande aujourd'hui de sélectionner quelques facteurs de risque, je retiendrai non pas l'uranium appauvri ou la Pyridostigmine mais la vaccination" !

Mme Catherine MARTINEZ

Bibliographie :
1 - Revue Que Choisir n°360 - Mai 1999, article : "Faut-il avoir peur de l'aluminium ?"
2 - Revue Sciences et Avenir - Octobre 1996, article : "Cuisson intolérable : l'aluminium"
3 - Revue Sciences et Avenir - Novembre 2001, article : "Alerte aux vaccins l'aluminium accusé"
4 - Le journal de Carrefour n° 83 - Mars 2002, dossier : "L'aluminium se plie à tout"
5 - Revue Alternative Santé l'Impatient - Hors série n° 25 - Novembre 2001 : "Pollutions et santé"
6 - Revue La santé dans l'assiette n° 5 - Mai-Juin 1994, article : "Les poêles : faites la différence !"
7 - La vérité sur les cosmétiques - Rita Stiens - Ed. LPM
8 - Vaccinations : les vérités indésirables - Michel Georget - Ed. Dangles
9 - Guide des additifs et des polluants alimentaires - Antoine Roig - Ed. du Rocher (1988)

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