Souvent je reviens sur cette interrogation depuis un bon bout de temps, au fil de mes réflexions, et le dernier édito l'a rendue encore plus présente, alors je viens la déposer ici:
Lorsque je suis touchée, blessée ou perturbée par des paroles, des actes de l'autre, je sais que je dois d'abord regarder le pourquoi ça me touche, me blesse ou me perturbe, que c'est à moi d'en trouver la cause, et en moi que celle-ci se trouve.
...mais!
Dois-je pour autant m'abstenir de dire à la personne: "je suis blessée par ce que tu me dis", "je suis perturbée par ce que tu as fait"?
Dois-je uniquement me dire "c'est à moi seul de faire qu'il n'en soit plus ainsi", et ne pas avertir l'autre de ce que je ressens face à ses actes ou à ses paroles, quitte à être encore blessée et perturbée en attendant d'avoir trouver la pierre d'achoppement?
Dans l'autre sens, la question pourrait être: cela me donne t-il le droit si quelqu'un me fait remarquer que mes propos, mon attitude, mes actes l'ont blessé ou perturber, de me dire -voir de lui dire même- que ce n'est que le reflet de ce qui est en lui qui l'a blessé ou perturbé, que c'est en lui qu'il doit en chercher la cause, que.....?
Ce n'est pas là vraiment une question car pour moi la réponse est "non"; bien sur il y a tout cela, et parfois même surtout cela, mais il y a aussi ce que j'ai dit, ou fait, la façon dont je l'ai dit ou fait, et sans culpabiliser quand au résultat remettre cela en question, voir pourquoi et comment cela aurait pu être mieux dit et fait, ou simplement si cela avait lieu d'être, est aussi une bonne façon de progresser, du moins il me semble.
Bref, me voilà bien perplexe