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Ase
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Inscrit le: 01 Jan 2004
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MessagePosté le: 15 Oct 2004 11:16    Sujet du message: Répondre en citant

Une amie m'avait envoyé ces 4 accords, je vous les transmet donc:

Les quatre accords Toltèques:


La voie Toltèque comprend trois maîtrises : la Maîtrise de l'attention (ou de la conscience), la Maîtrise de la transformation et la Maîtrise de l'intention (ou Maîtrise de l'Amour). D'abord prendre conscience de ce qui nous limite, puis le transformer, pour enfin en arriver à vivre l'amour au quotidien. Miguel Ruiz a synthétisé la deuxième maîtrise, celle de la transformation, en quatre accords qu'il invite ses lecteurs à conclure avec eux-mêmes, pour se libérer de tous ceux qui nous limitent, nous lient et nous entravent, ceux que nous avons conclus dans l'enfance avec nos parents, éducateurs et autorités diverses. Ces quatre accords sont les suivants :

1. Que votre parole soit impeccable.
2. Quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle.
3. Ne faites pas de suppositions.
4. Faites toujours de votre mieux.

J'ai tout de suite été frappé par la ressemblance entre ces quatre préceptes et les composantes de la chevalerie (terme utilisé par les Toltèques). En effet, le chevalier a besoin de :

1.

Une arme (épée, sabre, etc.) pour défendre sa cause : ici, cette arme est la parole, épée à double tranchant qui peut autant faire le bien que le mal. Le chevalier maîtrise le maniement des armes ; la voie Toltèque enseigne comment maîtriser sa parole, afin quelle ne nuise ni à soi, ni à autrui.


2.

Un bouclier, pour se protéger des coups de l'adversaire. Cette protection, pour le chevalier Toltèque, c'est de ne rien prendre personnellement. Dès lors, les agressions d'autrui, en particulier verbales, ne l'atteignent plus.

3.

Une quête : le chevalier se bat pour une cause, qu'il s'agisse d'une belle à délivrer ou d'un trésor à découvrir. Cette quête, dans la chevalerie Toltèque, c'est la vérité. Ne pas être dans les suppositions et l'imaginaire, ne pas prêter d'intentions à autrui : être dans le réel, dans le vrai.

4.

Une règle : le chevalier se soumet à une exigence, il obéit à un ordre. Ici, cette exigence est d'ordre qualitatif : toujours faire de son mieux, afin de se prémunir de tous regrets ou remords ultérieurs. Tout en sachant que ce "mieux" varie d'un jour à l'autre, selon les forces dont il dispose.
Dans leur énoncé, ces quatre accords sont extrêmement simples. Leur mise en pratique requiert cependant vigilance et détermination ; ils se révèlent alors très puissants pour transformer notre vécu quotidien et en particulier nos relations. L'idéal, pour commencer, est de les pratiquer tout d'abord l'un après l'autre, afin de les maîtriser individuellement. Pour nous y aider, nous aborderons les deux premiers accords dans un prochain article, puis les deux derniers dans le suivant. Et pourquoi ne tenterions-nous pas, d'ici au prochain numéro, de diriger notre attention, notre conscience, vers les deux sujets suivants :

5.

Comment utilisons-nous la parole ? Quels termes ou expressions usuels employons-nous dont le sens premier est nuisible (ex : "J'en ai plein le dos", "Ça me tue", etc.) ? Quelle est notre propension à médire, à critiquer des absents, à propager des on-dit, des rumeurs et des ragots, sans les vérifier ? .

6.

Comment réagissons-nous aux propos désobligeants, malveillants ou insultants d'autrui ? Comment prenons-nous ce que nous dit autrui, quelles réactions suscitent en nous leurs actes ?

7.

Et qu'est-ce qui nous conditionne à réagir de telle ou telle manière ? . Chez les Toltèques, c'est le jaguar qui symbolise la conscience qui s'efforce de capturer sur le vif les actes, émotions ou réactions que l'on veut transformer. Puisse donc le jaguar nous accompagner en chemin !

Olivier Clerc, paru dans "Réel", janvier 2003

I.

Accord Toltèque n° 1 "Que ta parole soit impeccable"
Vaste programme ! Étymologiquement, impeccable signifie "qui ne pèche pas". Pour don Miguel Ruiz, on pèche lorsqu'on commet quelque chose contre soi-même. Une parole impeccable est donc une parole qui ne nous nuit pas. Ce qui signifie non seulement s'abstenir de se juger, de se critiquer, de répéter à son encontre les propos désobligeants d'autrui, de nettoyer son langage des termes et expressions négatifs (ex : "Ça me tue", "J'en ai plein le dos", ou même "C'est trop bien" [pourquoi trop ?], etc.), mais d'éviter aussi tout usage de la parole qui nuise à autrui : médisance, jugement, critique, calomnie, etc. Pourquoi ? Parce que tôt ou tard ces paroles - même dites en toute discrétion - atteignent leur cible puis nous reviennent, comme l'écrivait brillamment V. Hugo dans son célèbre poème "Le mot" (cf. ci-après). La parole est une énergie : elle ne reste jamais sans effet. Le monde, comme l'énonce le prologue de l'évangile de St Jean, a été créé par le Verbe. Et l'homme aussi est créateur par sa parole, en bien comme en mal (ex : déclaration d'amour ou de guerre). C'est donc un choix qu'il appartient à chacun de faire un jour, de décider d'utiliser sa parole seulement pour le bien. Cela demande toutefois un effort soutenu, comme celui requis pour maîtriser le maniement d'une épée ou d'un sabre.

"C'est l'accord le plus important et le plus difficile à honorer" affirme don Miguel, pour qui ce seul accord conclu avec soi-même permet de transcender sa vie actuelle et de connaître le paradis sur terre.
Incidemment, le grand guérisseur du début du 20e, Maître Philippe de Lyon, demandait pour seul paiement de ses guérisons miraculeuses que leurs bénéficiaires ne disent pas de mal d'autrui durant une heure, un jour, une semaine, selon les cas : c'est dire l'importance qu'il attachait à ne pas médire. La médisance, en effet, est un pn émotionnel et relationnel : elle salit, elle pollue, elle détruit. Tout comme nos ordinateurs sont désormais équipés de logiciels anti-virus, nous gagnerions à nous équiper intérieurement d'un " détecteur de médisance ", pour ne plus en être les complices et les propagateurs même inconscients, car les dégâts de cette parole mauvaise, dans le corps social, sont comparables à ceux des virus informatiques dans les réseaux. Jésus affirmait que ce n'est pas ce qui entre dans la bouche d'un homme qui le souille mais ce qui en sort. Refuser de propager des rumeurs ou de médire, c'est faire de l'écologie de la parole : ne pas polluer autrui ni soi-même avec les mots, mais au contraire contribuer par sa parole à créer un monde meilleur.

Conseil de Miguel Ruiz à ceux qui veulent conclure cet accord : il faut être patient avec soi-même. On n'acquiert pas une parole impeccable du jour au lendemain, d'autant que tout nous pousse dans l'autre sens. Rien ne sert donc de se juger si l'on rompt cet accord par mégarde : comme l'enfant qui apprend à marcher et tombe, il suffit de se relever et de recommencer. Avec l'expérience, on perçoit vite les améliorations qu'induise dans notre vie une parole saine : On se sent tellement mieux vis-à-vis de soi-même et nos relations à autrui gagnent en clarté et en force. La motivation à maintenir cet accord, coûte que coûte, s'en trouve ainsi de plus en plus accrue.


Le mot :

Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites !
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes ;
TOUT, la haine et le deuil ! Et ne m'objectez pas
que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas.
Ecoutez bien ceci : Tête-à-tête, en pantoufle,
Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dites à l'oreille du plus mystérieux
De vos amis de cour ou si vous aimez mieux,
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre,
Un mot désagréable à quelque individu.
Ce MOT - que vous croyez que l'on n'a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre –
Court à peine lâché, part, bondit, sort de l'ombre ;
Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin ;
Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;
Au besoin, il prendrait des ailes, comme l'aigle !
Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera ;
Il suit le quai, franchit la place, et caetera
Passe l'eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez le citoyen dont vous avez parlé.
Il sait le numéro, l'étage ; il a la clé,

Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe, entre, arrive
Et railleur, regardant l'homme en face dit : "Me voilà ! Je sors de la bouche d'un tel." Et c'est fait. Vous avez un ennemi mortel.

Victor HUGO


II.

Accord Toltèque n° 2 "Quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle"

"Rien qu'en appliquant ce deuxième accord" dit don Miguel, "vous commencerez à briser des dizaines de petits accords qui vous font souffrir". Ne plus prendre les choses personnellement, c'est en effet retirer à autrui le pouvoir qu'on lui a donné de nous juger, de nous critiquer, de nous nuire. C'est cesser d'attacher de l'importance à l'opinion d'autrui, ne plus dépenser d'énergie à défendre une image idéale de soi contre les critiques, ni à chercher à la nourrir de compliments. Dans la pratique, cependant, prendre tout ce qui nous arrive personnellement est plutôt la norme. La moindre remarque nous vexe, nous irrite ou nous attriste.

Et je me suis rendu compte que tout en comprenant la pertinence de ce deuxième accord Toltèque, beaucoup ont de la peine à l'appliquer. En effet, il est difficile de mettre en pratique une injonction en "Ne. pas" : OK, je n'en fais pas une affaire personnelle, mais alors, j'en fais quoi ? Untel me traite d'idiot(e) ou d'incompétent(e), m'insulte ou m'humilie : comment réagir autrement que personnellement ?

Une première clé consiste à changer de centre de gravité dans la relation. Au lieu de m'occuper de moi, de ce qu'on dit de moi, de comment autrui se comporte envers moi, je m'intéresse à l'autre : qu'est-ce que son attitude et ses paroles me disent de lui et non de moi, que m'apprend-il sur lui en me parlant de moi ? " Une montée est une descente vue d'en bas " dit un adage plein de bon sens qui nous rappelle qu'une opinion n'a de pertinence qu'en fonction du point de vue d'où on l'émet.

C'est ce que soulignait Courteline avec humour : "Se faire traiter d'idiot par un imbécile est une volupté de fin gourmet". Celui qui me traite de minable ou de nul m'indique surtout depuis quelle orgueilleuse hauteur il me considère. Par analogie, le poids qu'affiche une balance n'a de valeur que si celle-ci a été étalonnée, mise à zéro : pourquoi donc accorder de l'importance à une opinion (= une mesure), si le point de vue dont elle émane ne me paraît pas juste, pas fiable ?

Enfant, rappelle don Miguel, c'est à travers le regard des parents et des adultes que nous nous sommes formés une image de nous-mêmes, que nous avons appris (ou cru apprendre) qui nous étions : "tu es moche", "tu es nul(le)", "tu es lent(e)", etc. Nous avons accepté ces jugements en croyant le point de vue des adultes fiable. Ces qualificatifs ont eu un impact sur nous parce que nous avons donné notre accord à ce qui nous était dit de nous. Adulte, devenu conscient des limites et de la relativité des points de vue de ceux qui nous ont étiquetés, il nous revient de briser les accords qui nous limitent et nous rendent dépendant de l'opinion d'autrui. De même, il nous revient de conclure l'accord de ne plus accepter, en les prenant personnellement, les opinions et jugements d'autrui qui ne reflètent le plus souvent que le point de vue faussé de ceux qui les émettent. Un accord important à briser pour ne plus prendre les choses personnellement, est donc celui qui consiste à croire (cela vient de notre enfance) que les autres nous connaissent mieux que nous. En réalité, personne n'est dans notre tête, dans notre cœur ou dans notre corps : nul ne sait mieux que moi ce qui se passe en moi, ce qui m'anime, pourquoi je me lève le matin, quelles sont mes intentions, mes idéaux, mes craintes, etc. Son propre étalon, ce n'est pas dans l'opinion fluctuante des autres qu'il faut le chercher, mais en soi, en l'établissant de préférence d'après les repères stables fournis par les grands principes spirituels d'amour, de vérité et de sagesse.

Une dernière clé et une mise en garde, pour conclure. La clé : lorsque vous réagissez personnellement à un jugement d'autrui, sachez que cela signifie que vous vous jugez vous-même de la même façon. C'est un phénomène de résonance. Votre réaction vous donne donc l'occasion de vous libérer d'un jugement envers vous-même, titillé par la critique d'autrui. Celui qui a totalement cessé de se juger lui-même n'est plus atteint par les jugements des autres. Et enfin la mise en garde : ne pas prendre les choses personnellement ne signifie pas ne pas les prendre du tout ! Tout renvoyer à son interlocuteur en lui disant : c'est ton point de vue, c'est ton problème, c'est ta vision des choses, etc., aboutit à s'enfermer dans une bulle où il n'y a plus d'échanges avec autrui. Le regard d'autrui sur nous n'est pas forcément juste ni 100 % vrai, mais il n'est jamais inintéressant : il a toujours quelque chose à nous apprendre, que ce soit sur l'autre ou même sur soi (par les réactions qu'il déclenche en nous, notamment). C'est d'ailleurs lorsqu'on a cessé de prendre les choses personnellement qu'on est le mieux en mesure de tirer profit d'une opinion ou même d'un jugement, précisément parce qu'on n'y réagit plus : l'échange peut alors être ouvert, constructif, mutuellement enrichissant, même lorsqu'il est amorcé de façon agressive ou violente.

On apprend dans les dojos d'arts martiaux à parer des attaques diverses. Les Quatre Accords Toltèques nous fournissent des clés pour tirer le meilleur des attaques verbales ou comportementales. Il serait d'ailleurs envisageable de mettre sur pied des séances où, comme pour les arts martiaux, on pourrait pratiquer au ralenti, progressivement, dans un cadre sécurisé, l'art de défléchir des attaques verbales, de ne pas réagir personnellement, etc. Des amateurs ?.

III.

Troisième Accord Toltèque : "Ne faites pas de suppositions"
"Never assume" dit le Dalaï-Lama. "Ne faites pas de suppositions", dit don Miguel Ruiz. Conclure cet accord transforme notre vécu quotidien. Pourquoi ?

Parce que cette habitude de prêter des intentions (forcément les nôtres !) à autrui représente un obstacle majeur à la communication. Écoutez les conversations autour de vous : on y parle d'absents, de ce qu'ils ont fait ou dit, et des intentions qu'on leur prête. "Mon patron m'a dit ceci parce qu'il croit que.", "Ma femme a fait ça parce qu'elle s'imagine que.". Faire des suppositions nuit à la communication, parce que cela nous retient de demander à autrui les motivations réelles de ses actions, souvent très différentes de celles qu'on lui prête. Si je crois savoir ce qui vous pousse à agir ou parler ainsi, je ne vais pas prendre la peine de vous le demander. Ainsi, chaque fois que l'on croit deviner les motivations d'autrui, on ne se trouve pas confronté à lui, mais à l'idée que l'on se fait de lui, donc à nos propres projections.

Dans la pratique, cependant, il s'avère très difficile de ne pas faire de suppositions, tellement ce mode de fonctionnement est ancré en nous. Je suggère donc l'alternative suivante. Plutôt que de prêter une seule intention à autrui, lui en prêter au minimum deux complètement contradictoires, voire plusieurs. Un type me double à toute allure et me fait une queue de poisson ? A la supposition que c'est un chauffard, un égoïste qui se fiche des autres, j'oppose immédiatement celle que sa femme est peut-être en train d'accoucher, qu'il fait une crise d'asthme, qu'un cas de force majeure le contraint de prendre ces risques. La réalité, c'est que je n'en sais rien. Je constate un fait, mais je n'en connais pas la raison. Je me refuse à accepter la première explication simpliste qui me vient à l'esprit et à m'énerver tout seul. Tout comme les sophistes étaient capables de défendre un point de vue et son contraire avec la même force d'argumentation, il est enrichissant et libérateur de multiplier les hypothèses chaque fois qu'aucune certitude n'est permise. Cela évite de réagir mécaniquement à ses propres intentions projetées sur autrui. Et ça permet de rester plus serein, moins partial, moins émotif, ouvert. C'est surtout une invitation à aller vers l'autre, à communiquer avec lui, à lui demander (quand c'est possible) les raisons de son comportement.

Donc à être dans la réalité. Il est facile de confondre une supposition avec la réalité. Mais lorsqu'on en fait plusieurs, il devient clair que ce ne sont que des suppositions. On évite ainsi de se faire piéger dans le virtuel, on est davantage dans le réel. Que de problèmes inutiles sont évités ainsi !

IV.

Quatrième Accord Toltèque : Faites toujours de votre mieux
"Faites toujours de votre mieux", a priori ça fait un peu boy-scout ! Autant les trois autres accords titillent la curiosité, interpellent, autant celui-ci semble tout d'abord n'avoir rien de bien passionnant à nous apprendre. Et pourtant. Pourtant, la raison d'être de ce dernier accord est des plus importantes : il sert à nous épargner la culpabilité, ce pn émotionnel. Si j'ai fait de mon mieux, quel que soit le résultat de mon action, je ne me culpabiliserai pas. OK, ça n'a pas marché, mais j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir.

Ce "mieux" que l'on s'efforce de faire, Miguel Ruiz souligne qu'il varie d'un jour à l'autre. Lorsque je suis en pleine forme, en pleine santé, que tout va bien, mon "mieux" sera meilleur que le jour où je suis malade, déprimé ou contrarié. Autrement dit, il ne s'agit pas d'un "mieux" universel et absolu, d'un idéal de perfection qui ne servi rait alors qu'à nous empoisonner l'existence. C'est un "mieux" réaliste, que chacun est en mesure d'évaluer au jour le jour, en fonction de son état et de ses moyens.

Si faire moins que son mieux conduit à la culpabilité, vouloir faire plus que son mieux conduit au perfectionnisme (on devrait dire à la "perfectionnite", car c'est pathologique), puis à l'épuisement : on en fait trop. Ce n'est pas la solution non plus. Derrière son apparence, ce dernier accord s'avère en réalité beaucoup plus important qu'on ne l'imagine.

Et pour conclure avec les mots de Miguel Ruiz :

"Les trois premiers Accords Toltèques ne fonctionneront que si vous faites de votre mieux. Ne vous attendez pas à vous exprimer toujours avec une parole impeccable. Vos habitudes sont trop fortes et trop bien ancrées dans votre esprit. Mais vous pouvez faire de votre mieux.

N'imaginez pas que vous ne prendrez plus jamais rien personnellement ; faites seulement de votre mieux. Ne croyez pas que vous ne ferez plus jamais la moindre supposition, mais vous pouvez parfaitement faire de votre mieux. En faisant de votre mieux, l'habitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont s'affaiblir et se manifester de moins en moins souvent. Vous n'avez pas à vous juger, à vous sentir coupable ou à vous punir, si vous n'arrivez pas à respecter ces Quatre Accords Toltèques. Si vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien même en faisant encore des suppositions, même s'il vous arrive encore de réagir de façon personnelle, même si votre parole n'est pas tout le temps impeccable. "

Olivier Clerc

En France, le mot "Toltèque" évoque la série de livres culte de Carlos Castaneda ou encore les deux ouvrages de Henri Gougaud et Luis Ansa, qui ont fait découvrir le chamanisme Toltèque dans sa complexité, sa richesse et sa diversité. Passionnants, ces livres n'étaient cependant pas "pratiques" : impossible pour le lecteur de suivre les pas de leurs auteurs. Le côté pratique, c'est chez don Miguel Ruiz qu'on le trouve. Miguel Ruiz fait partie de ces personnes dont le rôle aujourd'hui est de mettre à portée du plus grand nombre, bien au-delà de leur berceau d'origine, la quintessence de leur tradition. C'est ce que faisait Lama Yeshé, par exemple, avec l'enseignement des Tibétains, ce que font Sobonfu Somé et son mari Malidoma Patrice Somé avec la sagesse africaine (Burkina Faso), et d'autres encore avec d'autres traditions. Refusant dans un premier temps de suivre la tradition familiale (lignée de naguals et de guérisseurs mexicains), don Miguel fait des études de médecine et devient neurochirurgien. Un grave accident de voiture et une NDE le font brutalement revenir à ses origines et devenir à son tour chaman toltèque, nagual de la lignée des Chevaliers de l'Aigle. Il a rédigé depuis trois best-sellers déjà traduits en 14 langues. Je l'ai rencontré au Mexique, en septembre 1999.

Olivier Clerc

Voila Amicalement
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Astral
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MessagePosté le: 19 Fév 2005 21:36    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir, trés trés intéréssant ces 4 accords lapinmexicain, surtout le coté pratique de la vie de tout les jours que tu as rajouté, c est la 2 éme fois que je le lis et je l imprime pour pouvoirs le lire et relir et l analysé.

Juste une question c est toi qui a réécrit des parties ou tu tire tout d'une source? ' c est pas important c est juste pour savoir ou tu en es dans la démarche.

Et une autre petite question, pq le perfectionnisme est pathologie , c est la premier fois que je l'entend et cela m etonne... peut m expliquer stp.

Merci d avance
_________________
Partis continuer mon chemin spirituel sur d'autres horizons.

Mais n'oublie pas Sagesse Primordiale, ma premier demeure et remercie grandement les membres de Sagesse Primordiale pour m'avoir guidées sur mon chemin durant mon parcoure ici...... Astral
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Kan Rit Ar Norbert
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MessagePosté le: 27 Fév 2005 19:39    Sujet du message: Répondre en citant

Réflexion plus profonde:


Citation:

Si tu es devenu endurci et fermé par la peur d'une peine prochaine.
Je veux savoir si tu peux t'asseoir avec la douleur, la mienne ou la
tienne, sans bouger pour la cacher, l'amoindrir ou l'arrêter.
Je veux savoir si tu peux être dans la joie, la mienne ou la tienne,
si tu peux danser avec ferveur et laisser l'extase te remplir
complètement, jusqu'au bout de tes doigts et de tes orteils sans
nous dire de faire attention, d'être réaliste ou de ne pas oublier
les limites de l'être humain.


Je vis actuellement (vous le savez tous....) une situation extrêmement ardue à vivre, assumer, expérimenter, gérer, au quotidien depuis plus de deux mois maintenant.
Quelque soit le final, je n'ai pas PEUR, je gomme la douleur,je me cache pas, je ne diminue pas la somme d'effort, et je ne m'arrête pas sur "moi"....
Oui, j'ai reçu un enseignement, oui, j'ai le "chamanisme" en moi, oui j'ai des Amis, des Frères, et plus que cela, j'ai l'AMOUR en héritage....
De ce legs, je me dois de le transmettre, VOUS le transmettre.
Chaque mois, semaines, jour, heure, minute sont des enseignements permanents pour moi.
plus j'avance dans cette "épine sacrée" et plus je vois, sens que l'Humain n'a pas de limite, hormis celle qu'il s'accepte et se donne et où il se réfugie...Par Ignorance , ou Courage perdu...

La force qui se dégage de l'Être aimée auprès de moi qui souffre dans sa chair et son esprit, me renforce plus que tout dans mes convictions du chemin dans lequel je suis: celui vers la quête du Graal, de l'Eveil et de l'Amour.

Vous êtes la preuve vivant que nous sommes une immense chaîne, certes brisée par ces temps incertains et bouleversants, et qu'il faudrait peu pour ressouder tous les maillons entre eux..

Au travers de l'enseignement Gentil, j'ai pu vivre, plus que vous ne le croyez ,l'intemporalité des quatre éléments et leur appartenance à l'éternité: et de cela nous devons en comprendre le message et l'Espoir...
Croyez en mon profond respect ma certitude d'être DIGNE de vous!
Goddi Hagal Dag.
_________________
L'AMOUR rétablit notre UNITE PRIMITIVE....
PLATON(le Banquet)
Je ne connais qu'un seul devoir, c'est celui d'aimer......
A. Camus
Ne prenez pas la vie au sérieux, vous n'en sortirez pas vivant...........
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Kan Rit Ar Norbert
Administrateur


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Messages: 4127

MessagePosté le: 27 Fév 2005 20:04    Sujet du message: Répondre en citant

Une dernière chose:
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Bises à tous!
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Messages: 3866
Localisation: l'île aux fleurs

MessagePosté le: 27 Fév 2005 20:48    Sujet du message: Répondre en citant

mais non, la chaine n'est pas brisée; elle est renforcée par une autre force...

et le ciment qui lie toutes ces jolies pierres n'en est que plus robuste !

bizzzzzzzzzzzzàtous !!
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