Sagesse Primordiale

[Gil]

Réflection :
Dans cette vie j'ai l'impression d'être plus spectateur que acteur
Je prends rarement une décision importante
Je me rétracte souvent
Je n'ai pas encore l'impression de m'appartenir cette sensation est inscrite dans chacune de mes cellules comme si je traîne cela depuis des siècles
Changer oui je voudrais bien, sortir de cette cage, me sentir libre de mes décision, mais c'est si confortable de se laissez faire, même si des fois je me sens la chose de l'autre avec une perte d'identité
Je commence doucement à essayer de prendre mon autonomie oui mais vraiment doucement comme pour ne pas troubler l'autre
Depuis combien de réincarnation suis je là a refuser de dépasser cela ?

[Nina Padilha]

Houla ! Je ne suis pas particulièrement calée sur les réincarnations et, à ce sujet, je laisserai Norbert ou Philippe répondre.
Mais je te sens désorientée, perturbée, par cette auto-analyse printanière.
Tout va bien, ma belle ? Je peux t'aider autrement ?

[Gil]

Je vais bien, pas perturbée, très calme et consciente de mes ressentis
Déjà je regarde les autres avec mes yeux, plus avec les yeux des autres, souvent je regarde avec mon coeur et mon esprit
Quand le regard s'arrête sur l'enveloppe de l'autre on est trompée, il faudrait à se moment là être aveugle
Pourtant nous ne nous arrêtons pas sur l'emballage pour aprécier la qualité d'un biscuit alors pourquoi le fait-on souvent pour nos relation, nos relations sont pus durable et plus importante qu'un biscuit "quand même ho ! "

Le printemps à réveillé mon esprit et il vagabonde

[Marie*]

Pourtant nous ne nous arrêtons pas sur l'emballage pour aprécier la qualité d'un biscuit alors pourquoi le fait-on souvent pour nos relation

Ca je retiens! tout simple et tellement juste, je vais me le resservir à l'occasion

Pour ce qui est des réincarnations, je ne sais pas ce qu'il en est pour toi Gil, mais c'est un fait qu'il est des casseroles que l'on traine de vie en vie.... jusqu'à ce qu'on arrive a s'en débarrasser. Déjà en prendre conscience, les reconnaitre et mettre le doigt dessus ça me semble un grand pas dans la bonne direction, bon, c'est là que le travail commence me diras-tu , mais minimum on sait sur quoi travailler.

[Nina Padilha]

Je te souhaite beaucoup de lumière, Gil...

[Hélène]

Il y a un coté en moi qui m'empêche aussi de prendre des décisions et de poser des actes. Je vais avoir une sensation agréable qui va me dire, là, fonce, t'as tout en main, allez, et très vite le doute, la peur, et- ops, je me remets à mes bidouillages habituels et confortables, et je me laisse porter en toute paresse par les autres. Et puis, à la fin, je reproche à l'autre de me promener et de me prendre pour son petit toutou. Et l'autre (en l'occurrence, mon héroïque mari qui supporte mes doutes, mes indécisions, et mes reproches) à me dire, mais vas, fais ce qu'il te plais, je ferai en sorte alors de te venir en aide au besoin.
Pourtant, quand je me lance, j'arrive à des trucs sympa, mais il y a toujours ce truc qui me tire par la manche et me retient en arrière, étrange, et ça me nuit, style peur de passer le permis, me lancer dans des démarches pour du boulot ou autres qui portent leurs fruits et d'un coup tout laisser tomber, enfin, pas facile à vivre. C'est bien de réflichir avant d'agir, mais quand on passe du "Tout est possible, là, pour que j'y arrive!!!" au "laisse tombé, marchera pas, rentre chez toi et contente toi de te rendre utile quand on te le demande..." C'est de pire en pire, je suis dans l'incréativité totale, et avec le printemps qu'arrive, j'ai plutôt les nerfs.
C'est du style à me coucher le soir avec une détermination d'acier, et à me réveiller le lendemain en ayant envie de me cacher sous la couhette parce que tout me semble impossible. C'est terriblement pire depuis que j'ai plaqué le père de mon petit. En voulant me libérer, j'ai réveiller en moi un "tortionnaire" qui m'empêche de vivre pleinement et bien. En creusant le mot culpabilité me vient à l'esprit, et parfois je me demande si dans une autre vie (ou celle ci, tellement de trucs que j'ai occulté de mon passé) je n'ai pas pris une décision qui aurait donné des vilains résultats, au point de m'empêcher d'avancer aujourd'hui. C'est pas grave doc, et c'est pas une séance de complainte, c'est tes mots Gil, je m'y suis retrouvée. J'ai comme un gros potentiel en moi que j'arrive pas à exprimer, ça me monte, et boom, je referme vite la boîte!
Bisous tous

[Marie*]

En voulant me libérer, j'ai réveiller en moi un "tortionnaire" qui m'empêche de vivre pleinement et bien

Sais pas si c'est le cas pour toi Hélène, mais en lisant cette phrase j'ai surtout vu le mot "libérer", et ca m'a fait penser à certaines situations où me sentant libre, j'ai aussi eu la grande frousse, comme celle qu'on peut avoir une foi sur le grand plongeoir à la piscine.

Tant qu'on est sur le sol, où même sur l'échelle, on l'a bel et bien la résolution de plonger, mais une foi là-haut, tout au bord du plongeoir, c'est une autre histoire, parce qu'on sait que le saut effectué pas de retour en arrière possible, on ne peut que le faire le plongeon dans le vide puis dans l'eau, assumer le risque et la chose. C'est là aussi qu'on se dit que s'il est au ras des pâquerettes, le plancher des vaches est drôlement rassurant et confortable tout de même, et qu'on y retournerait bien.

Peut-être juste une question de balance, il faut que l'eau soit plus attractive que le plancher des vaches

[Hélène]

Pour que l'eau soit plus attractive, faut le décider et bosser pour. C'est comme si depuis le planché des vaches j'envoyais des bouses pour rendre l'eau où je suis tombée trouble. Banzaïïï, sus au lanceur de bouses!!!

[claire]

coucou Hélène,
se sentir et se vivre et se voir dans le regard des autres comme "torssionnaire" est une des choses les pires qui soit
Je le sais pour l'avoir vécu
Et ma fois oui çà donne envie de ne plus bouger et de mettre la couette et l'oreiller sur la tête et de plus trop bouger
Je t'embrasse très fort Hélène,je pense bien à toi,la Vie est belle et le printemps est là...

[Christine_]

quand on ne sait pas trop ou on va ni ce qu'on cherche, il y a tellement de réponses possibles, mais y a quand même des choses marrantes
ou on se dit tiens, bizzare là, j'ai déjà pensé ou fait ou vu ça , et là ça devient bien
mais des fois un peu marre de réfléchir et de chercher ou même d'essayer de comprendre
bien sur j'essaie avec mes reactions, ce qui les déclanche, les ancêtres j'y pense, enfin ceux que je connais des fois que j'y trouve quelque chose mais il y a tellement de possibilités
c'est comme ce mot, liberer je veux bien me libérer mais de quoi ? et recherche, de ce que j'ai fait dans d'autres vies ? mais quoi ? et recherche, faut peut être aller voir chez mes ancêtres ou dans mes réactions, oui surement dans mes réactions puisqu'il faut que je me libère, ou dans mon quotidien
parfois le sentiment qu'il faut penser à tout en même temps
c'est si vaste

[Marie*]

Dans tout ces bouts de fil, commencer par un prendre un peut-être, et puis le suivre

Une amie disait souvent: "Quand c'est le fouillis et qu'un chat n'y retrouverait pas ses jeunes, que je ne sais par où commencer, je fais des petits paquets, et je les prends un à la foi, l'un après l'autre", l'amie n'est plus là, mais j'ai toujours la méthode et elle me vient souvent bien à point

[claire]

[Christine_]

me fait penser à ma maison, à l'etat dans lequel je l'ai trouvée ce matin
bien terre à terre tout ça mais je me dis que là, faut vraiment que je prenne le problème en main
tiens j'ajoute les plumeaux pour dépoussiérer
vais peut être coller aussi un emploi du temps bien affiché ,pour tout le monde
me sent pas tortionnaire, je me sens plutôt comme quelqu'un qui a été un peu trop cool et paresseuse depuis quelque temps faut absolument que ça change
finalement je me dis que ce qu'on est à l'interieur se reflete à l'exterieur

[siobhan]

Hélène, le "lancer de bouses" !!!