Sagesse Primordiale

[Charlie]

Tu sais bien que ce parfum cerise
Sur ta peau délicieuse promise
Mordiller la peau du fruit rouge
Lucie ça fait dix ans de Résistance

Pour les baisers à mappemonde
Et la paume aux tétons paradis
D’une petite nue petite blonde
Ça fait dix ans que je t’ai promis

Toutes les fidélités toutes les audaces
Ça fait une vie dans les oreilles
L’internationale et la première place
Aux baisers aux Alpes Pareilles

Ça fait bien quatre ans on dirait juin
Les bouquets de muguets ont des pétales
De roses Anne-Lise est toujours aussi jolie
Jean Moulin regarde les mouettes

Ça fait six millions de paradis moi j’écris
Des rimes en i des rimes en o et pis en ise
Ça fait des millions de roulis
Qui dansent dans les ruisseaux de Venise

Tu sais bien que ce parfum cerise
Sur ta peau délicieuse promise
Mordiller la peau du fruit rouge
Lucie ça fait dix ans de Résistance

Pour les baisers à mappemonde
Et la paume aux tétons paradis
D’une petite nue petite blonde
Ça fait dix ans que je t’ai promis

Toutes les fidélités toutes les audaces
Ça fait une vie dans les oreilles
L’internationale et la première place
Aux baisers aux Alpes Pareilles

Ça fait bien quatre ans on dirait juin
Les bouquets de muguets ont des pétales
De roses Anne-Lise est toujours aussi jolie
Jean Moulin regarde les mouettes

Ça fait six millions de paradis moi j’écris
Des rimes en i des rimes en o et pis en ise
Ça fait des millions de roulis
Qui dansent dans les ruisseaux de Venise

[Charlie]

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[Charlie]

Le ciel furieux du printemps
Tombait à peine
Gorgé d’infinis comme d’habitude
Et doré comme l’orage
Sous lui un enfant adouci
Chantait les rayons à venir
Des adages estivaux
Sous lui aussi
Coulait cette pluie d’avril
Qu’une illusion endormait
Sous la feuille de souci
Et dans ce temps accompli
Une orange disposée
Se laissa endormir dans l’ombre
Une orange sur la table
Bleue comme la tombe
Une orange dans l’immensité
De son gabarit naturel
(Je vins poser ma main près de la tienne)
(Je vins endormir mon index sur les pupilles
D’un sourire céleste)
Et l’orange roula depuis le décor
Tombant sur la terre battue de la cuisine
Un baiser alors
Enveloppa mon corps
Et ton âme s’hébergea dans le réduit
De mon cœur comme assigné à résidence
Soudain
La petite souris grise se mit à chanter
Soudain
La prunelle en dandinant s’approcha de ma
Semelle
- Tu étais en vie comme une saison éternelle
Tu avais l’appétit de grignoter
La pelure du fruit chancelant

(Et je croquais un peu ta joue
Comme pour déguster un morceau de ciel)


Juin 2007
Pour que les jours viennent comme la pluie
Pour que la pluie monte comme la foudre

[Marie*]

il chante aussi ton poème

[Christine_]

de tres jolis poèmes
la chanson aussi est pas mal, marrante
Merci

[Charlie]

Si je devais parler de Lucie je dirais "les baisers les plus sucrés de ma vie et le bonheur qu'on s'est promis en une nuit l'aurore notre rupture qui n'en était pas une..." Elle est toujours dans le paysage la lune et l'étoile du berger côte à côte au petit matin : pas besoin débats machistes pour s'aimer : She is my blue butterfly in the wind of change, my infinite love, ma promesse et mon paradis. Lucie :

[claire]

"les baisers les plus sucrés de ma vie et le bonheur qu'on s'est promis en une nuit l'aurore notre rupture qui n'en était pas une..." Elle est toujours dans le paysage ...
Non ne sort pas reste c'est très joli ce que tu dis...