Sagesse Primordiale

[Charlie]

À venir...

[Gil]

L'avenir n'existe pas encore
Le passé n'existe plus
A l'instant le ciel est bleu
La vie est belle
Laissez votre fenêtre ouverte

[Marie*]

Non non reste, il y a du soleil dans le ciel tout bleu, puis du miel et du pain chaud sur la table, on s'assied là, on écoute les oiseaux et le chant du silence

[Charlie]

Les pléthores des mouettes sont le chemin du nihilisme.

[Gil]

Je suis une goutte d'eau
Perdue dans un tourbillon
Qui veut être vent
Je suis une pierre perdue
Dans le désert
Qui veut être fleur
Je suis un arbre mort
Dans une forêt brûle
Qui veut être oiseau

[Charlie]

[Gil]

M'inventer des aurores orange ou bleu
M'inventer un pond de fleurs
M'inventer un chemin qui mène
Vers les nuages pour border la lune
Allumer les étoiles pour traverser
L'océan à dos de chameau
M'inventer des villes remplies de blé,
De bleuets, des routes de coquelicots
M'inventer un langage pour parler au loup
Pour dire les lendemains heureux et fous
Là je donne ma vie pour un rêve

[Gil]

Voir briller le soleil
Apprendre à vivre
Apprendre à aimer
Apprendre à renouer
Avec l'espoir
Rappeler son cœur
Qu'on a chassé
Emerger de la solitude
Dompter la souffrance
Caresser la vie
Avec des mots
Embrasser la vie
Se noyer dans l'espoir
Renaître encore une fois
Dire des mots couleur
Les mots caressent
Ceux avec lesquels
On se couche
Dans les bras du bonheur
Et de l'amour
S'enivrer des mots douceurs
Des mots arc-en-ciel
Des mots précieux
Ceux qui se brisent dans le noir
Pour dire simplement que l'on aime.

[Charlie]

[Charlie]

Doucement dans la grotte sacrée
J'approche avec un bouquet de lauriers
Et pour les trésors de mon épousée
J'amène le miel qui va les réconforter.

[Charlie]

Chamane et Auvergnat, j'ai connu la pire des traversée, le cap Horn sur un voilier, en conscience pire que leurs enfers, j'ai rencontré les plus jolies et les moins courtois, j'ai vu depuis Orion, Satune, Venus, Jupiter, Mars et les sept galaxies tout ce que'aucun Homme n'a jamais oser rêver, j'ai vu les fauves et combattu des démons impitoyables, me suis renié jusqu'à tenter les pires châtiments, pour avoir blessé une rivière ou fait pleurer une enfant, j'ai tout pardonné mais les baisers que je reçois ne sont plus si sucrés qu'autrefois, et pourtant dans les méandres des tyrannies je venais apporter des cadeaux par milliers aux torturés et aux plus malheureux... C'étaient là des cadeaux chamaniques, que je m'étais promis de ne jamais révéler, cherchant ma fin et ma disparition, mon anéantissement pour payer la seule faute d'exister : Mais je suppose que Merlin à Brocéliande, sans colère parce que j'ai vu le palais de sa fée, m'a donné de vivre encore, et de laisser mon aïeu m'embrasser... Alors celle que j'ai tant aimé sans pouvoir l'embrasser, j'espère qu'elle reconnaîtra dans ces lignes celui qui ne peut l'oublier, et attendant de connaître son nom qui doit être le plus doux, je l'ai nommée Elsa hommage à son sourire, je l'ai nommée reine et princesse pour enfin la couvrir...sous mes baisers et mes sourires, pour le bonheur de l'avoir rencontrée... J'ai rencontré d'autres jolies et j'ai chanté pour la guider : si son coeur m'élit aussi ses volontés seront mes souhaits, et notre premier enfant mon premier combat réaliste.

[Hélène]

Il est des enfantements qui surprennent, laissant le berceau vide, mais à côté duquel, pousse un jardin de promesses, où poussent d'étranges fleurs qui de l'aube en graine s'offrent à l'aurore en graines. Il n'est plus que de les recueillir, partir encore une fois vers une reine encore vierge, et d'aller avec elle vers un autre berceau, où lors de l'enfantement petit d'homme siégera, ou qui sait, un autre jardin, d'autres graines à planter, un monde à conquérir vers une nouvelle vierge, reine nouvelle.
Il est beau celui qui chemine, et garde en ces yeux les éclats des étoile qu'il reçut pour sa venue au monde. Non encore terni par les douleurs du monde, il marche et puis s'arrête, et offre à qui sait le reconnaît, outre des graine à germer, un peu de sa poussière d'or qui rends au regard de l'autre son pouvoir à briller.

[Charlie]

[Charlie]

Non encore terni par les douleurs du monde, il marche et puis s'arrête, et offre à qui sait le reconnaît, outre des graine à germer, un peu de sa poussière d'or qui rends au regard de l'autre son pouvoir à briller.

Parfois je me suis dit que la lumière finirait par laisser la place à l'ombre, qu'après tout ça je n'aurais même plus la force le parler, le courage de penser, la possiblité d'écrire. Encore de la poussière d'or mais une fragilité difficile, et puis le coeur d'un amour que je croyais impossible, le parfum que je respire près de lui et les enfants que nous n'aurons pas, Elsa comme un rêve, petit ciel d'azur et puis nuit sans limite, que je vais peut-être arrêter de poursuivre pour résister à la ie en renonçant à l'impossible ou au potentiel : à quoi bon pousruivre la plus jolie des artistes, ou bien devenir célèbre pour qu'elle me dise qu'elle me reconnaît...?

[Charlie]

... Revenir des cendres de la terreur revenir de l'ombre du néant de la guerre tout couvert de souillures et de brûlures et puis trouver de quoi cacher la terrible vérité au monde qui n'aura jamais tant souffert et ne verra que l'homme réparé qui a dissimulé son "tout près de la mort" et son "si loin en enfer"...