Ces derniers temps j'ai gravit quelques montagnes avec d'autres, et ça m'a epuisée, je ne suis pas encore un guide, ou tout du moins, je maîtrise pas encore bien tout ce qui est pédale de frein, embrayage etc
J'ai découvert, comme nous le faisons tous, qu'il faut du temps et des efforts pour gravir ce sentier de montagne sinueux et surmonter les embûches, les risques et les distractions de toutes sortes qui le parsèment. En cours de route, nous rencontrons la lumière et les ténèbres, la beauté et la douleur, la fatigue et l'exultation. Nous parcourons d'énormes distances pas à pas. Chemin faisant, nous découvrons des choses sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure.
Toutes les expériences qui nous attendent sur notre chemin escarpé passeront. A mesure que nous montons, notre horizon s'étend et notre perspective s'élargit. Chaque nouveau défi nous fortifie et nous assagit. Quand nous regardons en arrière, nous voyons plus clair et ce qui nous était jadis apparu comme une difficulté se révèle maintenant comme tout à fait facile.
Des sommets, nous contemplons la prodigieuse beauté du monde.
Nous ne pouvons rester au sommet pour toujours;
il nous faut redescendre.
Alors pourquoi nous donner tout ce mal?
Parce que ce qui est en bas ne sait pas ce qu'il y a au-dessus,
mais ce qui est au-dessus sait ce qu'il y a en bas.
Celui qui monte, voit.
Celui qui redescend ne voit plus,
mais il a vu.
C'est un art de cheminer
dans les basses terres
en nous rappelant ce qu'on a vu là-haut.
Quand on ne peut plus voir,
on peut du moins encore savoir.
Dès l'instant où nous devenons conscients du monde qui nous entoure, nous commençons à réfléchir à la place que nous y occupons.