feu

  Sagesse Primordiale

Sagesse Primordiale est recommandée par l'Officiel du Net

Forum

Livre d'Or

Salle de discussion

Contact

Certification Iddn pour Sagesse Primordiale

Certification Iddn

Copyright ©  

   Tous droits réservés

1er Novembre 2007

Edito

Se mettre à la place de l'autre

 

Une des  plus grandes  difficultés comme un des  plus grands espoirs dans la vie actuelle,  c’est de comprendre l’autre.

Pourquoi est-ce si important ? Et surtout comment faire ?
Posons la question de savoir pourquoi a-t-on besoin de juger  et décider si vite ce qu’une personne est ou n’est pas par rapport à nous, et tout çà selon NOS propres critères, NOS repères, NOS cultures. Nous nous arrêtons comme un chien en arrêt dès que quelque chose nous dérange. Est-ce normal ?

Ecoutons nous parler, nous sommes très souvent mieux que les autres, écoutons bien.

C’est si  compliqué n’est-ce pas quand on essaie de faire le pas de comprendre l’autre. Très vite on ne cherche plus,  comme si notre instinct de survie nous amenait à fermer la porte à notre début d’ouverture.
Parfois même on ne se pose même pas la question de comprendre l’autre, il est en tort et puis c’est tout ou il n’existe même pas.

Voyons comment avec la philosophie des Gentils et en quelques lignes cela pourrait être illustré.  Voici une approche pour comprendre l’autre. 

Tous les jours je pense à une autre personne sur la planète et je pense à qui elle est et ce qu’elle fait, pendant que je suis moi-même en train de me rendre à un rendez-vous, en train de déjeuner, en train de me promener en forêt, de jouer, de méditer, de travailler.

Lundi : Dans les rizières de Bali, je suis une femme,  qui travaille depuis 3 heures déjà sous le soleil. J’ai mal au dos comme tous les jours, mais aujourd’hui, j’ai du mal,  beaucoup de mal. Est-ce que c’est cette paillasse ou mon dos qui a subi tous ces coups ? Et puis mes mains deviennent dures aussi. Comment vais-je faire ?

Mardi :   Je suis un de ces enfants  roumain qui traîne du matin au soir dans les rues sales des faubourgs de Bucarest, perdu à sniffer ce solvant qui me trouble et à chercher les câlins par force. Les ordures et les odeurs sont mon quotidien, personne ne fait attention à moi, je vis seul mais en groupe, la loi est la loi.

Mercredi
: Au Guatemala, je suis une jeune institutrice qui revient en vélo de l’école. Je pense encore à la soirée d’hier avec ma grand-mère et pendant que je pédale sous le ciel magnifique  je suis là haut dans la montagne avec elle.

Jeudi : Je suis guide sur le  Kilimandjaro, de père en fils on connaît ce mont là, les touristes affluent à présent, j’aime être a la Pointe de Gillman au lever du soleil dans le silence
Ma grande taille surprend toujours les randonneurs. J’aime lire cette surprise dans leurs yeux quand je les croise.

Vendredi : J’ai 15 ans et je viens d’apprendre que j’ai attrapé le SIDA, j habite le Québec depuis peu. Après un accident de voiture, des analyses de sang à l’hôpital ont relevé en moi ce coup de massue  .La vie vient de s'arrêter net... mais pourquoi, pourquoi ?

Samedi : Sous le soleil couchant, le froid se fait vif, je suis Grand père Inuit, ma vie a été un long apprentissage de la Nature : comment mes enfants et petits enfants peuvent-ils changer à ce point ? Je crois que cette civilisation et les religions nous ont fait perdre nos repères, le soleil va se coucher et je suis sous mon igloo là à méditer sur cela.

Dimanche : Martinique après l’ouragan Dean . Je suis en colère, l’ouragan vient de frapper les habitations de mes amis, oh non ce n'est pas après l'Ouragan que j'en ai mais devant l'inefficacité des secours et le peu d’importance des autorités françaises face à ses dégâts.
Les pauvres n’existent pas.


Et je suis là en France métropolitaine à écrire pour vous ce voyage et comme chaque jour qui passe, je ne suis pas que moi, je suis les autres, je ne suis ni seul ni isolé sur cette Terre d’autres vivent et existent comme moi, à côté de moi.


C'est ainsi que chaque jour je deviens une autre personne dans des situations différentes dans des vies différentes. Cela aide croyez moi à vivre l'autre. Cela est utile pour apporter la sérénité dans notre vie. Nous nous ouvrons  à l’autre  et comprenons mieux qu’il n’est pas nous et qu’il a sa propre vie.
Et bien tous les êtres que nous croisons sont identiques à ce voyage journalier que je viens de décrire, le voisin de bureau, l’adolescente à l’école, l’homme dans le métro, le grand père dans la maison de retraite.

Je vous imagine vous là, oui vous  lecteur et lectrice, monsieur barbu en train de frotter votre barbe et lire, ou madame qui arrivez du travail et qui venez sur internet les chaussures à peine enlevées ou toi l’étudiant qui dans ta ballade vient poser ton regard sur ces lignes.

Notre  petite vie est importante certes mais  VIVRE  le matin, le soir, dans la journée   avec  d’autres, dans d’autres villes, d’autres pays, d’autres continents au même moment,   c’est unir les humains par un fil d’or et ce fil d’or ou mieux ce maillon  est un  bienfait qui apaise et nous rend meilleurs.


Notre vie est-elle si importante au regard de l’Univers ?

Oui…..  et….. Non

*******
 
La suite de cet édito le mois prochain rendez vous le premier décembre.


La phrase du mois :

Se mettre à la place de l'autre c'est déjà faire un pas vers elle ou lui.

 

*******************************

P.S : Nous vous rappelons que tous les textes de ce site sont déposés en Copyright et ne peuvent donc pas être reproduits sans notre autorisation.

 

A Bientôt

.

.