Kalevala par Sagesse Primordiale

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Kalevala
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LE KALEVALA

Voici ce que l’on racontait,
Ce que jadis j’ai entendu :
Seules nous arrivent les nuits,
Seules surgissent les journées,
Seul Väinämoïnen vint au monde,
Apparut le barde éternel,
Enfant d’une mère divine,
Issu de la vierge Ilamatar.
Il était dans l’air une vierge,
La superbe Luonnotar ;
Très longtemps elle resta pure
Et vécut dans la chasteté
Au fond des vastes cours de l’air,
Dans les plaines unies du ciel.
Elle finit par s’ennuyer,
Par se fatiguer de sa vie,
De rester toujours solitaire,
De vivre toujours chaste et pure,
Au fond des vastes cours de l’air,
Dans les espaces infinis.
Elle en descendit à la fin,
Se posa sur les grandes vagues,
Sur le dos brillant de la mer,
Au sein des ondes étendues ;
Vint un violent coup de vent,
De l’Est un orage puissant
Qui couvrit d’écume la mer,
Souleva des lames énormes.
Le vent berça la jeune fille,
La vague ballotta la vierge
Sur le dos bleuissant des ondes,
A travers les flots écumeux ;
Le vent vint féconder son sein,
La vague la rendit enceinte.
Elle porta son lourd fardeau,
Le faix de son ventre pesant
Pendant sept centaines d’années,
Au cours de Neuf vies de héros ;
Elle ne pouvait enfanter,
Mettre au monde l’être incréé.
Mère des eaux , la vierge erra,
Nagea vers l’Orient, l’Ouest,
Nagea vers le Midi, le Nord,
Vers tous les bords de l’horizon,
Souffrant de son ventre brûlant,
Eprouvant de dures douleurs,
Elle ne pouvait enfanter,
Mettre au monde l’être incréé.
Elle sanglota doucement
Puis elle prononça ces mots :
« Malheureuse, quelle est ma vie,
Pauvre enfant, quel est mon destin !
M’en voici réduite à ceci :
A jamais sous le ciel profond,
Je serais bercée par les vents,
Et ballottée au gré des vagues,
Au milieu des flots immenses,
Au sein des ondes infinies !
Il aurait mieux valu pour moi
Vivre en pure vierge de l’air
Qu’errer ainsi que je le fais,
Comme mère des vastes ondes !
Maintenant je souffre du froid,
C’est pénible de vivre ici,
D’habiter au milieu des vagues,
De flotter sans repos sur l’eau !
Ô puissant dieu Ukko, dieu suprême,
Soutien de tout le firmament,
Viens vite, on a besoin de toi,
Accours auprès de qui t’implore,
Délivre moi de mes douleurs,
De la brûlure de mon ventre,
Vole sans retard à mon aide,
Ma détresse est des plus urgentes ! »
Il s’écoula quelques instants,
Un petit moment passa :
Vint un canard un bel oiseau,
Il volait d’un vol saccadé,
Cherchant un endroit pour son nid,
Songeant à bâtir sa demeure.
Il vola vers l’Est, vers l’Ouest,
Vola vers le Sud, vers le Nord,
Il ne vit pas un seul endroit,
Ne trouva pas la moindre place
Où construire son nid,
Où bâtir sa demeure.
Il vola longtemps en planant,
Puis il se mit à réfléchir :
« Mettrai-je mon nid sur le vent,
Ma maisonnette au sein des vagues ?
Le vent renversera mon nid,
La vague emportera ma chambre. »
Mais alors la mère des eaux,
La superbe vierge de l’air,
Sorti son genou de la mer,
Son épaule des vastes ondes,
Offrant au canard un endroit
Où bâtir sa chère demeure.

 

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Histoire du Kalevala 1

Histoire du Kalevala 4

 

 

 

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