Kalevala par Sagesse Primordiale

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Mars 2004

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Kalevala
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Ce dossier de Sagesse Primordiale est référencé et sélectionné par Encyclopædia Universalis.

 

 

LE KALEVALA

En 1833 et 1834, l'infatigable rassembleur fit deux courts séjours dans le nord du pays : il alla trouver trois bardes célèbres qui récitaient de véritables cycles épiques groupés autour de quelques héros. C'est ainsi que le « laulaja » (chanteur) Vassila lui dicta un long poème dans lequel il unissait les travaux de Vainamôinen à ceux d'Ilmarinen par de petits raccords qu'il avait composés lui-même. Un autre, Ontrei, groupait les épisodes autour du voyage des prétendants à Pohjola et y rattachait le mythe du « sampo ». Mais le plus remarquable des bardes que vit Lônnrot était Arhippa Perttunen .- ce vieillard de quatre-vingts ans, qu'il écouta pendant presque quatre jours, lui révéla les plus belles runot du Kalevala. « II chantait les runot, raconte Lônnrot, dans un ordre excellent, sans laisser de lacunes ; beaucoup de ces chants étaient complètement nouveaux pour moi : je doute que j'eusse pu les connaître ailleurs. Si je n'avais pas vu ce vieillard, ou s'il était mort avant mon passage, une partie considérable de nos plus antiques chansons aurait disparu avec lui dans la tombe. »

II est probable que ce fut sous l'influence de ces trois chanteurs que Lônnrot élabora la méthode qu'il avait intuitivement employée en rédigeant son Kantele. Il avait en effet pu constater que les runot n'apparaissaient pas toujours isolées, mais que les grands bardes les combinaient entre elles, de façon à former des cycles qui se nouaient et se dénouaient au gré de leur fantaisie. Au fur et à mesure que leur répertoire s'enrichissait, les chanteurs augmentaient les dimensions de leur poème et y incorporaient les épisodes nouveaux, tout en y laissant subsister les contradictions et sans chercher à créer un tout cohérent et organique. Pourquoi donc ne pas agir comme eux ? Cette idée, que Lônnrot avait probablement nourrie depuis longtemps, prit dès lors des contours plus fermes. Du reste, Lônnrot tira de ces constatations des résultats erronés : il se persuada en effet que les runot qu'il recueillait dans ses voyages étaient les membres épars d'une vaste épopée qui se serait dissoute et éparpillée au cours des siècles. Il se proposa de reconstituer cette antique épopée, de créer un grand poème homogène, une somme de la poésie populaire finnoise. En pleine conscience, il résolut d'agir comme un chanteur populaire, mais en appliquant un projet qui n'aurait pu germer dans le cerveau d'aucun barde. L'exemple d'Homère et la connaissance de son œuvre était une condition préalable de la tâche qu'allait entreprendre Lônnrot.

Au cours de l'hiver 1834-1835, Lcinnrot, qui avait accepté une place de médecin à Kajaani, dans le Nord, pour être plus près des contrées d'élection de la poésie populaire, se mit à rédiger le Poème de Vâinâmôinen, qui comptait 5.000 vers répartis en 16 chants. Il avait inséré dans cette compilation les épisodes d'Ilmarinen. Quand son manuscrit fut terminé, Lônnrot l'envoya à la Société de littérature qui devait l'imprimer dans sa série de publications. Mais, par suite d'un retard providentiel, l'auteur eut le loisir d'ajouter à son œuvre une quantité d'autres chants qu'il intercala habilement aux places convenables. Le volume originaire s'en trouva plus que doublé : 32 chants et 12.100 vers. Lônnrot changea alors le titre du livre, qui ne correspondait plus au contenu, et choisit le nom de Kalevala, qui apparaissait dans certaines runot Caréliennes et qui, selon Lônnrot, signifiait Terre ou Contrée des héros. Enfin, le 28 février 1835, paraissait « Kalevala ou les vieilles chansons Caréliennes des temps antiques du peuple finnois ».


 

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